Johnlock [OS]

L'ange de Baker Street [Partie 1]

4k mots. Relation non établie.

Résumé: Sherlock entend du bruit dans la chambre de John et devine qu'il fait un de ses nombreux cauchemars mais quand il arrête son violon, pensant que son médecin s'était calmé, les gémissements continuais alors il va le voir mais il va tomber sur quelque chose incroyable.

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Le son du violon envahissait l'appartement le plus connu de Baker Street. Il fait nuit depuis quelques heures et John est actuellement dans sa chambre sûrement en train de dormir pendant que Sherlock tue l'ennui avec son instrument.

Depuis plus d'une semaine, ils sont à la recherche d'une femme ayant tué des parents et leurs trois enfants d'une famille puissante dans le trafic de la drogue. Autant dire que c'est rechercher une paille dans une botte de fois, vu le nombre d'ennemis que peut se faire des trafiquants de drogue. Alors après  plusieurs jours de recherche intensif, John avait imposé une nuit de repos et Sherlock pouvait faire ce qu'il voulait tant qu'il ne faisait pas de bruit et qu'il restait dans l'appartement.

N'ayant rien à faire jusqu'à demain matin, Sherlock joue du violon ou essaye de nouvelles expériences plus inutiles qu'autre chose. Il était à deux doigts de tirer dans le mur avec l'arme de son colocataire. Mais son ennui va vite partir quand du bruit se fait entendre dans la chambre de John. Il reconnut les gémissements dû à un des cauchemars habituels du médecin.

Même si la cadence de ses cauchemars a diminué, quelques fois ils revenaient, surtout pendant une enquête morbide, et Sherlock prenait son violon et se mettait à jouer pour l'apaiser.

Cette fois ne fait pas exception et s'arma de son instrument à corde puis se mit à jouer une de ses compositions qui fonctionne souvent sur John. Pendant plusieurs minutes, les gémissements fut recouvert par la mélodie que Sherlock produit avec son archer qu'il glisse sur les cordes et ses doigts. Cependant, quand il arrêta, pensant que John s'était apaisé, les plaintes se font toujours entendre et plus fortes.

Ne sachant quoi faire, il choisit d'aller voir s'il dormait vraiment ou s'il était malade. Il gravit les escaliers sans faire trop de bruit pour ne pas le réveiller si jamais il dort. Arrivé devant sa porte, les gémissements étaient toujours présents mais le détective n'entendit aucun indice si John était réveillé ou non.

Il ouvrit légèrement la porte qui grinça et se figea. John était allongé, dos à lui, en boule et il peut voir sa main en sang -sûrement mordu pour étouffer ses gémissements vu les traces de dents visibles- dégoulinant sur les draps blanc éparpillés n'importe comment sur le lit. Mais ce n'est pas la position ni la main -même si c'est inquiétant- qui le choque mais le fait que des ailes blanches sortaient du dos de son colocataire et l'entourait comme un cocon autour de lui.

Sherlock essaya de trouver une explication rationnelle à ce qu'il voit mais il était sûr que les ailes sur humain -même par transaction génétique- est impossible. Mais les ailes sont bien présentes et on ne peut pas mettre ça sur le compte d'une hallucination car il est clean depuis des années et ce n'est pas la première fois qu'il passe une nuit blanche.

Pour prouver que c'est bien réel, il lui reste qu'à toucher les plumes blanches.

Il avança de quelques pas, essayant de ne pas se faire remarquer par John, et tendit une main en avant. Rendu à la hauteur du médecin, il vit de plus près la main ensanglantée et pensa à la soigner au plus vite. Il posa délicatement une main dessus et découvrit les plumes les plus douces qu'il n'a jamais touché. Les ailes s'étendirent d'un seul coup et il vit la grandeur des ailes qui devait faire presque la même taille que lui. Il découvrit John en dessous d'elles et vit avec horreur le médecin tremblant et son corps luisant de sueur froide. Ses yeux étaient fermés mais personne ne peut dormir avec la douleur que peut ressentir John en ce moment.