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Il s'arrête dans ma rue. Je le regarde soupirer puis poser sa tête contre l'appui tête.
Mavrick - Il est bientôt minuit.
- Ta voiture se transformera en citrouille, c'est pas grave.
Mavrick - J'suis Cendrillon moi ?
- Ma princesse...
Je passe mon doigt sur sa joue. Il me regarde du coin de l'œil et me dévisage.
Mavrick - J'vais te mordre hein.
Je rigole et retire mon doigt de son visage. Il en peut plus de moi, le pauvre.
Mavrick - Tu penses que tout peut réellement redevenir comme avant ?
- Comment ça « comme avant » ?
Mavrick - Bin, que ce soit pas juste toi et moi, mais vraiment tous les autres aussi.
- Nan, et moi même, j'accepterai pas de toute façon. On était trop dans des plans chelous. Mon père me tuera si je recommence.
Mavrick, rigole - J'avoue. Toi, tu te battais tout le temps contre Wesley.
- Je l'aime toujours pas hein. Même Connor, je sais pas pourquoi.
Mavrick - Comment tu t'étais grave renfermée sur toi d'un coup. Quand on est arrivé au lycée, t'étais trop calme, j'te jure, tu me faisais peur.
Je laisse échapper un petit rire. Je m'étais pas calmée, loin de là...
Mavrick - Et l'année dernière, j'étais content de te revoir quand t'as démarré Esperanza. Là, t'allais très bien.
- Je rêve ou tu me vois vraiment comme une sauvage ?
Mavrick - Nan, je préfère dire que t'as du répondant.
- J'vais rentrer chez moi, c'est mieux.
J'ouvre la portière et le tcheck avant de descendre. Je réajuste le bas de ma veste, de manière à ce qu'elle couvre mes fesses, et marche jusqu'à chez moi.
Je lui fais coucou en agitant mes doigts avant de pousser le portillon.
Je rentre et monte directement dans ma chambre, en plein songe.
Il a fait ressortir plein de souvenirs en me parlant de l'époque où on « traînait » ensemble.
Des bons comme des mauvais.
En particulier, le brouillon avec les parents d'Esperanza.
Son père plutôt.
C'était un mec un peu chelou. Il me faisait peur. Esperanza se moquait de moi pour ça mais, j'avais trop raison d'avoir peur en fait.
