thirty.

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C'est dans 3 jours que Kaïna, Elias et leurs enfants partent. Warren partira avec Yassine et Issa. Du coup, ils sont débordés à faire les bagages.

Les petits jouaient dans le jardin de derrière, surveillés par Dayanah. Ils vivent leur meilleure vie avec un carton là.

Comment c'était la belle époque quand on s'amusait avec tout et n'importe quoi. Presque tout le monde change après cette époque parce qu'on rentre au collège.

Par exemple, Dayanah elle a toujours été un peu autoritaire donc, elle a pas trop changé. Tanya-Jeffersonia elle était grave timide avant, maintenant, ça dépend de qui tu es et du lieu.

- J'en ai fait plus que toi.

Tanya - Bon, j'suis absolument pas d'accord avec ça.

Elle prend un caillou et l'envoie en s'appliquant. Elle a fait 7 ricochets, ça y est, elle a gagné. Je lui tend la main.

- Bravo cheffe.

Tanya - Merci à vous d'avoir été d'une si belle rivalité.

Jordinho - Mais vous, vous croyez on a le temps ou quoi ? On y va.

Tanya-Jeffersonia reprend la caisse et la pose sur sa tête. Je reprends mon sachet et on se dépêche pour le rattraper.

Depuis ce matin, Elias nous envoie au charbon. J'ai carrément laissé Ayoub jouer avec les petits dans le jardin. Je pouvais pas le garder avec moi. Ça va, il s'amuse bien.

Kaïna - Lâche. Tu fais n'importe quoi là.

Elias - C'est toi qui fais n'importe quoi. Guette comment t'as plié le ça là.

Kaïna - Mais t'es bête ou quoi ? Ça se plie comme ça en fait.

Elias - Ah bon ?

Kaïna, rigole - Bah oui. Tu pliais comment toi ?

Elias, sourit - Nan, j'te dis pas. Après, tu vas te moquer.

Ils veulent que s'embrouiller pour rigoler juste après. On pose les bricoles dans le salon.

Bianca - C'était pas trop lourd ?

Jordinho - Bin nan.

Elias - Je t'ai dit ça allait être rien du tout pour eux, Ajee.

- C'est parce qu'on est trop fort ça.

Elias - Des bêtes sauvages, ouais...

Tanya, qui sortait du salon, s'est vite retournée en s'accrochant à la porte pour le regarder, les sourcils froncés.

Tanya - Pardon ?

Sa grand-mère lui a claqué la nuque avant de le menacer en agitant son doigt devant son visage.

« Mon père, ce truand »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant