four.

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Je toque à la salle de bain.

- Papa ! T'es pas tout seul et en plus, tu vas même pas au travail aujourd'hui !

Il chante encore plus fort pour faire genre il m'entend pas. Il me fait vraiment vivre un enfer. Si c'est comme ça, moi j'vais pas à l'école.

Au moment où j'allais m'asseoir dans le salon pour bouder, il est sorti, les cheveux tout mouillés. Il me sourit.

Je le dévisage.

- Vas y, dépêche. J'ai pas le temps là.

Papa - T'as vu mes cheveux ?

- Tes cheveux gris là...

Papa - C'est archi beau, je sais pas tu veux quoi.

- Ouais d'accord, s'tu veux.

Je le pousse dehors et verrouille la porte. J'en peux plus de ce mec. Il verra quand j'vais faire mes bagages...

Je dis tout le temps ça mais, je le fais jamais.

J'ai pris une douche rapide par peur de mettre trop de temps. Je me brosse les dents et m'habille avant de descendre dans la cuisine.

J'ai pas d'ordre de préparation. Des fois je m'habille d'abord comme je peux manger d'abord. C'est un peu chelou le matin.

Papa - Tout ça pour que tu finisses aussi vite. Tu veux que j'te froisse ?

Je le calcule pas plus que ça. Je me sers un bol de céréales et entre dans le salon pour manger devant la télé.

Livia habillait Ayoub, le fils du voisin, sur l'un des canapés. Aron s'étirait sur l'autre canapé.

Ayoub il est enrobé de malade, j'aime trop. Il doit avoir six mois ou un délire comme ça.

- Il vient le chercher là ?

Livia - Ouais. Il travaille de nuit.

- Flemme de travailler quand les gens dorment.

Livia - Bah, faut bien qu'il gagne sa vie.

- Pas faux.

Je continue à manger en réfléchissant.

Je me demande c'est quand que Tanya-Jeffersonia rentre. Ça fait longtemps qu'elle a dit qu'elle revenait dans une semaine.

Je crois même que le délai de la semaine est déjà passée.

J'ai besoin d'elle là. Ou plutôt d'une personne avec qui je peux faire mes conneries tranquille.

« Mon père, ce truand »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant