Chères femelles moustiques,
Bien que mon sang soit irrésistiblement bon, je vous prierais de cesser de m'embêter lorsque la nuit m'est comptée.
Vos battements d'ailes sont tellement persévérants qu'il me faut quelques secondes pour attraper à la volée une serviette,
De quoi vous mettre en miette.
De vos corps si frêles et si minuscule, la première envie qui me traverse l'esprit,
Est de vous réduire en poussière,
Tel un corpuscule.
Votre présence nous fait tourner la tête.
Lors de l'été,
Vous occupez tellement mon esprit,
Qu'il est difficile,
De vous oublier.
Mais fidèles que vous êtes, vous revenez toujours à l'attaque,
Nous nous préparons à vous recevoir dignement,
Grâce à notre panoplie tel un pirate.
Vous vous éclipsez lorsque se termine l'été.
J'apprécie le fait que vous ne soyez pas rancunières,
Apres les maintes et maintes fois où nous avons pu ôter,
La vie de vos confrères.
Pardonnez nous,
Nous les humains, d'être aussi barbares.
Mais comme diraient actuellement les français,
Vous n'êtes pas dans le bon pays,
Pour décider de la vous que vous voudriez nous imposer.
Vous êtes pire que ces gens là, car vous nous prenez notre sang,
Précieux,
Petit à petit,
Afin de pouvoir,
En vivre.
Mes salutations les moins distinguées.
Signature

YOU ARE READING
Recueil de poèmes et de coups de cœur
PoesiaJe mets ici ces quelques bouts de poèmes, ces textes écrits non travaillés, mais qui ont jaillit de ma pensée un jour. Je les ai écrits il y a très longtemps, donc soyez indulgents. On peut ressentir ce côté innocent et enfantin de quelques uns, l'a...