Lumière sur l'autisme

L'autisme et les émotions

Je voulais de sure parler de ce sujet car il est a l'origine de plusieurs clichés sur l'autisme mais que c'était trop compliqué à expliquer pour que je ne lui consacre qu'un seul paragraphe dans l'avant dernier chapitre.

Vous avez certainement déjà entendue que les autistes ne sont pas empathique ou n'ont juste pas d'émotion et c'est totalement faux.

Donc déjà, certaines personnes autistes ne savent pas lire les émotions des autres sur leurs visages. Ne faisant pas partie des principaux concernés, je ne vais pas m'attarder sur le sujet car en vrai j'ignore comment ça fonctionne précisément.

Ensuite, les personnes autistes peuvent avoir des difficultés à comprendre la cause d'une émotion (par exemple, y a plein de fois, j'énerve mes parents sans comprendre qu'est-ce qui n'allait pas dans ce que j'ai dit), il peuvent aussi ne pas comprendre la façon dont il doivent y réagir (Pour reprendre, l'exemple d'avant, en général, mon intervention même si elle a pour but de calmer le jeu ne fait qu'envenimer la situation.

Donc ce n'est pas que les personnes autistes ne sont pas empathique juste qu'elles ont du mal à comprendre les émotions des autres et avec un psy, ces personnes peuvent apprendre à reconnaitre et comprendre les signes d'une émotion chez les autres et ce que cela implique.   

Pour finir les personnes autistes gèrent en général très mal leurs émotions, certaine personne autiste on une attitude très stoïque la plupart du temps, au point qu'on peut ignorer si elle sont heureuse ou triste mais ça ne veut en aucun cas dire que ces personnes n'ont pas d'émotions.

  Au contraire, d'autres personnes autistes peuvent être hyper émotive comme moi, c'est dire que la moindre petite chose bien peut me rendre heureuse et qu'au contraire il ne faudra pas grand chose pour me faire pleurer ou me mettre en colère ce qui fait que des fois je peux passer sans transition d'une émotion à une autre juste parce que quelqu'un m'a dit quelque chose. Par exemple, au théâtre, je peux un moment être triste parce que je ne passe pas pour un exercice alors qu'on me l'avait promis et devenir limite la personne la plus heureuse du monde quand enfin on m'appelle sur scène. Aussi pour en revenir à l'empathie, si par exemple une amie est triste mais que ce jour-là je suis particulièrement heureuse, j'avoue que je comprendrais pourquoi elle est triste mais qu'étant heureuse ce jour-là, je n'arriverais pas à m'impliquer émotionnellement dans ce qui lui arrive.