Se profile l'ombre de la mort

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- Ce n'est pas le moment de faire des blagues Ayato ! le réprimanda Tom.

- C'est vrai, dire qu'on a faillit mourir..., dit Pricilla en posant son bâton sur le carrelage du self et en s'asseyant à côté de son arme.

- Qu'est-ce qui vous dit que je mens ?demanda calmement l'épéiste en regardant ses camarades droit dans les yeux.

- Pardon ?!????! Tu veux dire que... tu es le fils...de...de Monsieur Fake ?!?? s'écria Hugo.

Ayato hocha la tête.

Un long silence traversa la pièce. Le élèves se mirent assis sur le sol et ne dirent mot. Lidvine se hissa sur la bordure intérieure de la vitre fermée et appuya sa tête contre la vitre froide en regardant au dehors.

- Bon, on le bute ou on ne le bute pas ? demanda Louane qui brisa ce long silence, Il pourrait être un des complices des scientifiques.

Les autres regardèrent leur camarade d'un air blasé. Ayato baisa la tête, les yeux rivés sur les bandages, ou plutôt les bouts de tissus qui lui servaient de bandages. Emily avait devant elle une belle carrière d'urgentiste.

- Mais quoi ? s'exclama la jeune fille, Je pose juste une question...

- ...à laquelle on répondra plus tard, la coupa Lilou, Et maintenant, le « gang des suicidaires » pourrait nous expliquer POURQUOI il a fait ça ?!!

- Au cas où ça ne se verrait pas, on essaye de vous sauver la mise ! s'emporta Thomas en se levant brusquement.

- On l'a fait pour garantir notre survie, repris Laure en faisant signe à Thomas de se rasseoir, C'est tout.

- On ne voulait pas perdre des camarades à cause de cette femme. Finalement, tel est pris qui croyait prendre, elle a été prise à son propre jeu, expliqua Marine.

- Mais c'était quoi votre truc en anglais ? Et qu'est-ce que ça veux dire ? Parce que moi, j'ai franchement rien compris, demanda Brice.

- Au cas où tu aurais oublié le programme d'anglais commun au 3ème A, 3ème B et au 3ème C, tu as, enfin, tu aurais dû avoir une heure de littérature anglaise par semaine, expliqua Alice, L'année dernière, nous, Thomas, Alycia, Louane, Bastien, Marine, Coraline, Charlotte et moi, étions dans la classe de 4ème A et nous étions en avance sur le programme, donc, on a commencé la littérature anglaise en avance. Laure a un an de plus que nous, elle avait donc déjà travaillé dessus.

Le poème d'Emily Dickinson veut dire :

« L'espoir est la chose avec les plumes

Qui se perche dans l'âme

Et chante l'air sans mots

Et ne s'arrêtera jamais. »

La « chose avec les plumes » symbolise la colombe, la paix et l'espoir.

- Wings Of Hope..., marmonna pensivement Coraline.

- Hein ?

- Tu te souviens de l'exercice de notre prof d'anglais, Alice ? Il fallait trouver ou inventer un nom pour ce poème... j'avais mis « Wings Of Hope » car j'avais reconnue le symbole de la colombe, de l'espoir, expliqua l'archère.

- « Les ailes de l'espoir » ?

- Exact.

- Sympa le nom. En fait, ce poème nous représente un peu, comme on dit, « L'espoir fait vivre »..., dit Mathéo, assit à côté de Brice.

- C'était l'idée. Vu que ça nous représentait, on a fait de ce poème notre signal, expliqua Alycia.

Lidvine se leva et pris la parole.

- Mathéo a raison, l'espoir est ce qui nous maintien en vie, c'est l'espoir qui pousse les soldats à ne pas se rendre et à se battre. Et c'est ce même espoir qui nous pousse à résister contre ces saletés de scientifiques. Qu'on soit des cobayes ou pas, on est libre de penser et on a tous l'espoir de s'en aller de là. Alors, on retournera au dehors, on réglera leur compte aux « Infectés », on sortira d'ici et on bottera le cul à ces chercheurs ! dit-elle en sortant un marqueur noir de sa poche. On est comme la colombe dans le poème, on est l'espoir, les un pour les autres, nous sommes les ailes de la colombe car on transporte l'espoir. L'espoir est avec nous et en chacun de nous!

Puis, Lidvine s'approcha d'un mur blanc et écrivit sous le regard de se camarades : «Nous sommes les ailes de l'espoir ».

- Bien parlé Lidvine, on ne se laissera pas faire ! dit Léo en se levant et en se dirigeant vers elle, Il a de l'espoir en moi !

- Il y a de l'espoir en moi aussi ! dit Coraline en se levant et en rejoignant Lidvine et Léo.

- Moi aussi !

- Pareil pour moi !

En quelques secondes, Lidvine avait redonné aux autres ce qu'ils avaient momentanément perdu, l'espoir.

- Il y a également de l'espoir en moi, l'espoir de sortir d'ici et d'aller régler mes comptes avec mon père. Je ne sais pas pourquoi je suis ici si je suis son fils mais je sais une chose, je vous aiderez coûte que coûte !dit Ayato en allant vers tous les élèves, à côté du mur.

- On a bien fait de ne pas le tuer, tu vois Louane, murmura Inès, Je pense que nous avons tous droit à une seconde chance, c'est humain de garder des choses pour soi.

Louane ne dit rien. Pendant que tout le monde était occupé à parler à Lidvine et à Laure, Louane guettait Ayato. Elle le vit regarder le mur où était écris « Nous sommes les ailes de l'espoir». Elle fut la seule à voir son sourire. Un sourire qui semblait vouloir dire : « Vous n'aurez plus aucune source d'espoir dans peu de temps ».

Louane, se retourna vers le mur et regarda à son tour le message mural.

''Je ne laisserais personne faire du mal à mes amis. Je me méfie de toi, Ayato et je ne suis sûrement pas la seule. Je ferais tout mon possible voir plus pour qu'on puisse sortir d'ici, avec ou sans toi. Car maintenant, je fais
partie des WINGS OF HOPE! ''.

Wings of HopeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant