Felix ne pouvait empêcher ses larmes de couler, et il ouvrit les bras pour enlacer Minho. Il pouvait le prendre dans ses bras, maintenant. Il ne savait pas pourquoi, et Minho non plus, mais ils s'étreignaient fortement.
- C'est toi... ça fait si longtemps... Merci.
Minho ne comprenait pas, il se recula et regarda Felix.
- Attends... tes cheveux... ta voix grave...
Minho n'arrivait pas à y croire.
Felix non plus.
- Tu as fait ce que tu m'avais interdit de faire.
Felix pleurait.
- Tes yeux transpirent.
Rit Minho.
Felix gloussa.
- Pourquoi tu ne m'as pas demandé mon aide ? Pourquoi tu ne m'as pas parlé ?
- Je ne pouvais pas, tu allais mal parce-que tu étais harcelé, j'allais mal parce-que j'étais populaire. J'aurais été égoïste de te parler de mes conneries.
Minho s'agaçait lui-même.
- C'est pas stupide si ça te rend si triste, en plus tu ne peux pas comparer l'incomparable, les deux situations sont complètement différentes. Je me sens mal que tu aies fait ça... tellement mal... Tu m'as sauvé... tu m'as sauvé et je n'ai même pas essayé de te sauver.
Felix prit de nouveau Minho dans ses bras.
- Tu ne pouvais pas me sauver, je ne montrais pas mes sentiments et je pense que je ne voulais pas être sauvé... Mais je suis vraiment heureux si tu es en vie grâce à moi. Je suis heureux de t'avoir sauvé.
Minho réciproquait fermement l'étreinte.
- Felix, on est rentrés ! Comment était ta journée ?
La mère de Felix ouvrit sa porte et Felix se sépara de Minho.
Sa mère ne pouvait pas le voir, évidemment, mais ç'aurait été étrange que Felix soit en train de faire un câlin à l'air.
- ça va, et la tienne ?
Répondit Felix, un peu gêné.
- Bien, merci. Ça va ?
Sa mère le regardait attentivement.
- Oh mon Dieu, Felix ? Pourquoi est-ce que ta lèvre est ouverte, comme ça ?
Son père entra dans la chambre aussi, Minho se sentait assez mal à l'aise.
- Felix, tu es faible ou quoi ? Pourquoi tu ne t'es pas défendu ?
La voix de son père était froide.
- Pourquoi est-ce que tu penses que je ne me suis pas défendu ? Peut-être que j'ai frappé le premier et que l'autre est encore plus blessé ?
Felix se sentait mal, vraiment mal. Et en colère.
- Parce-qu'on sait à quel point tu es faible, pleurnichard.
Les yeux de Felix s'ouvrirent grands.
- Comment m'as-tu appelé ?
Il serrait les poings.
- Pleurnichard, Felix. Tu ne sais que pleurer.
Ajouta sa mère.
Minho prit Felix dans ses bras, d'une certaine manière que Felix ne pouvait plus bouger, il avait compris qu'il pourrait en mettre une à ses parents et que ce n'était clairement pas la meilleure solution.
Ses parents quittèrent la pièce. Felix avait les larmes aux yeux mais il les retenait, il ne voulait pas pleurer. Il n'était pas un pleurnichard.
- Il m'a appelé comme ça...
Bafouilla Felix.
- Qui ?
- Le gars qui a tenté de me violer, l'autre jour... il m'a appelé comme ça... pleurnichard...
Felix était livide.
- Attends, quelqu'un a essayé de te... violer ? Lix... qu'est-ce que tu racontes ? Qui ? Dis moi qui, s'il te plaît ?
- Tu le connais probablement pas et tu ne pourrais rien faire même si c'était le cas...
Minho entremêla leurs doigts avec attention.
- Je suis là, ok ? Lix, je suis là et je le serai toujours.
- Tu ne peux pas promettre ça, Minho. Juste, songes y une minute. Et si tu n'étais pas mort ? Peut-être que tu es dans le coma ? Peut-être que tu vas bientôt te réveiller et disparaître ?
Felix caressait la main de Minho avec son pouce, regardant ailleurs.
- J'y ai pensé... et je pense que c'est possible. Et alors ? Si je me réveille, je viendrai te retrouver !
- Promis ?
- Promis.
VOUS LISEZ
Je crois que tu me plais (minlix) [FR]
FanfictionFelix était dans un vrai cauchemar. son petit-ami ne méritait pas ce titre et l'école était devenu un Enfer. mais Minho était là et Minho sera toujours avec lui. Je suis auteur et traducteur de cette fanfiction, d'abord écrite en anglais je l'ai tra...