Une musique.
Une simple musique.
Une simple mélodie.
Des sons, des notes qui sortaient et qui remplissaient la grande salle.
Les regards étaient tous tournés vers eux, tous sans exceptions.
On n'entendait rien. Rien à pars leur musique.
On ne voyait qu'eux, qu'eux et leur bulle.
Leur bulle, à deux. Leur bulle où en sortaient des mélodies d'une nuit, d'une vie.
Le piano et le violon chantaient. Ils chantaient en parfaite harmonie.
Des paroles, des notes, des sons d'amour, s'étaient ce que chantaient ces deux beaux instruments.
Des messages pour tous et pourtant rien que pour eux.
Une balade à deux, pour ce couple d'amoureux.
Une balade intime et pourtant partagée.
Un amour unique et pourtant répété.
Ils ne se ressemblaient pas. L'un pianiste, aux cheveux et aux yeux bleu roi. L'autre violoniste, aux cheveux et aux yeux d'or. Deux pierres précieuses.
Les autres n'y croyaient pas. Ils disaient « Ils ne sont pas faits pour ça ! »
Et ce duo leur donnait une réponse mélodique, claire et forte.
Ce couple pouvait être détesté en dehors de la musique. Mais, dans une salle, sur une estrade, les lumières sur eux, sans bruits.
Lorsque les doigts de celui à la peau matte pressaient les touches blanches et noires de son piano. Lorsque les doigts de celui à la peau claire faisaient frotter l'archet sur les cordes fragiles de son violon.
Les jugements, la jalousie disparaissaient.
Tous étaient comme ensorcelés par cette déclaration d'amour entre les deux.
C'était dans ces moments, sur une estrade que leurs sentiments ressortaient vraiment.
Leurs regards se trouvèrent et ne se lâchaient plus. Une attraction.
Puis, un sourire. Un simple sourire qui venait prendre place sur leur visage.
La grâce qui émanait d'eux, leurs yeux qui pétillaient, leur sérénité valaient tout ce que vaut un « je t'aime ».
Leur « je t'aime », était une balade intime et partagée, une bulle inaccessible et pourtant visible de tous.
Leur « je t'aime », était une mélodie d'un violon et d'un piano.
Leur « je t'aime », était une chanson écrite par deux personnes. L'une matte, aux cheveux bleus comme la mer, qui était parfois calme et d'autres fois aussi violente qu'une tempête. L'autre, était blanche, aux cheveux blonds comme de l'or, qui était un précieux cadeau de la nature fait pour l'Homme mais qui pourtant ne le possédaient pas.
L'or préférait rester caché et aimé par la mer. La mer, elle, devenait violente pour protéger son amant et se calmait lorsque le danger partait.
Et leur chanson, leurs « je t'aime » reprenaient.
Kise Ryouta et Aomine Daiki. Deux instrumentistes, deux musiciens de talent. Deux amants vivant leur amour ensemble, en musique, en harmonie.
