How Tony fixed Far From Home

1. "Why don't you take your suit ?"

Petite note : à la base, ceci devait être un OS. Mais je me suis aperçue qu'arranger le bordel des frères Russo était un peu plus long que prévu, et me voilà avec un truc de 9000 mots. Du coup, j'ai tout coupé en parties, parfois relativement courtes, mais ça correspondra aux moments où Tony aurait dû apparaître, pour moi, dans Far From Home. 

Voilà comment ça aurait dû se passer. J'ai essayé de réparer Far From Home, et j'espère que ça réparera votre petit coeur triste et blessé. THIS IS CANON, ALRIGHT ? 

Bonne lecture les amis !

How Tony Stark fixed Far From Home 

There was a time... I used to look into my father eyes... in a happy home, I was a king, I had a golden throne... But those days are gone. Now the memories are on the wall... 

- Merci encore pour le chèque, Tony, sourit May au téléphone, remuant des oignons qui doraient dans la poêle avec sa main libre.

Peter entra dans la cuisine à ce moment-là, posant son sac de cours sur un des tabourets du comptoir. Tony dut lui répondre quelque chose, et May se tourna ensuite vers Peter pour le saluer.

- Salut, mon chéri, ça a été, l'école ?

Peter haussa les épaules tandis qu'elle replaçait une mèche de ses cheveux derrière son oreille, toujours au téléphone. Peter ouvrit ensuite un placard pour en sortir deux barres de granolas, et attrapa une pomme dans le saladier qui trônait sur le comptoir de la cuisine. Il mourait de faim.

- Oui, il vient de rentrer, dit-elle à l'attention de Tony. Oui, je te le passe, rie-t-elle ensuite avant de lui tendre le téléphone.

« Tony » articula-t-elle silencieusement quand Peter le prit, et il roula des yeux d'un air amusé – comme s'il n'avait pas compris qui était son interlocuteur.

- Hey, le salua Peter après avoir collé le téléphone contre son oreille, récupérant son sac à dos sur le tabouret pour se diriger vers sa chambre, ses snacks en main.

- Hey toi-même, rétorqua Tony. Comment tu vas, mon grand ? Prêt à partir ?

Peter sourit inconsciemment au surnom employé par Tony, à la fois un peu gêné mais aussi extrêmement heureux et fier, et ferma la porte de sa chambre derrière lui. Il jeta son sac sur le lit avant de s'asseoir sur ce dernier, jetant un œil au bazar qui constituait sa chambre et à la valise vide et grande ouverte qui lui faisait face.

- Ouep, plus que prêt ! ça va être génial.

- Toujours sûr de ne pas vouloir que je t'affrète un jet ? Non parce que ces compagnies aériennes, c'est pas toujours –

- Tony, se moqua Peter en levant les yeux face à la surprotection dont il faisait preuve. Je t'ai déjà dit non. T'imagines si j'arrivais à Venise avant tout le monde en jet privé ?

- Je vois pas où est le problème. Et je peux toujours te faire atterrir en même temps qu'eux.

- C'est ça. Oui, mais non.

Il entendit Tony soupirer derrière le téléphone, et le bruit de la télévision qui diffusait visiblement un dessin-animé pour Morgan.

Pendant un instant, Peter se demanda s'il devait lui parler du fait que Nick Fury l'ait appelé trois fois depuis la soirée de la veille, quand Happy lui avait dit qu'il cherchait à le joindre. Il n'avait vraiment, vraiment pas envie de parler à Nick Fury, et Tony saurait arranger ça. Il partait en vacances avec sa classe, comme un ado normal, et franchement, c'était tout ce dont il avait envie en cet instant, après tout ce qui s'était passé cette année – ou devrait-il dire ces cinq dernières années ?

Mais si Fury cherchait à l'appeler lui, Tony devait forcément être au courant – Happy avait dû le lui dire, pas vrai ? Et auquel cas, il ne voulait pas l'embêter avec quelque chose d'aussi futile. Si Fury avait besoin d'un super-héros, il n'avait qu'à appeler quelqu'un de compétent. Il n'était que la petite araignée sympa du quartier, lui. Et Tony avait d'autres chats à fouetter.

- J'ai fait passer quelques affaires à May pour que tu les prennes avec toi pendant ton voyage – tu vas aussi prendre ton costume, hein ?

- Non, je vais pas prendre mon costume, Tony, je te l'ai déjà dit, pourquoi May et toi n'arrêtez pas de me bassiner avec ça ? râla Peter en se levant pour commencer à préparer les affaires qu'il allait mettre dans sa valise.

Il ne partait que demain, il avait tout le temps encore.

- Parce qu'on sait jamais, Pete, imagine que tu en aies besoin ?

- Ouais, bah je pars en vacances, donc pas de super-héros, pas de Spider-Man.

Et pas de Nick Fury non plus, ajouta-t-il mentalement.

- Bon, bon, comme tu veux. Depuis quand t'es devenu aussi ronchon ?  le taquina Tony.

Peter ne s'était pas rendu compte à quel point il était tendu et fatigué. Il avait vraiment besoin de ces vacances. S'éloigner de New-York, passer du temps avec ses amis, avec MJ, s'amuser comme un ado normal en voyage scolaire. Voilà ce qu'il voulait.

- Je suis pas ronchon.

- C'est ça. Bon. Tu nous appelles quand tu atterris ? Morgan râle déjà parce qu'elle ne va pas te voir avant deux semaines.

Peter sourit à cette pensée, imaginant parfaitement la petite en train de chouiner qu'elle voulait le voir et tout de suite. Au cours de ces six derniers mois, depuis la première fois qu'il l'avait rencontrée, Peter et Morgan étaient devenus comme les cinq doigts de la main, à la plus grande joie de Tony et Pepper, évidemment.

- Promis, je vous appelle dès que j'arrive, je vous enverrai plein de photos.

- T'as intérêt sinon c'est moi que tu vas voir débarquer à Venise. Avec Morgan, bien sûr.

- Bien sûr, rit Peter en passant une main dans ses cheveux.

- Bon, je te laisse préparer tes affaires, parce que je suis sûr que tu l'as pas encore fait.

- C'est May qui te l'a dit, plutôt, avoue.

- ... J'avoue, elle me l'a dit, mais je m'en doutais, je commence un peu à te connaitre, maintenant, gamin, c'est comme si je t'avais fait.

Il ressentit un étrange sentiment dans le creux de son estomac à cette phrase ; même si elle était anodine, combien de fois Peter avait-il rêvé d'être vraiment l'enfant de Tony ? L'enfant biologique de Tony ? et ce sentiment s'était considérablement renforcé depuis qu'il s'était « réveillé » après cinq ans et avait découvert l'existence de Morgan.

- J'ai encore le temps de la préparer, je pars que demain.

- T'es vraiment comme moi, sur ce point-là, rit Tony. Ah, au fait, May m'a aussi parlé de ton plan pour – tu sais –

- Oh c'est pas vrai...