Une Histoire d'argent

Chapitre 6

J'ouvre les yeux, il est 11 heures, 3 heures après ces événements.
Je suis seule.
Léo à quitté l'appartement.
D'un côté je suis soulagé de ne plus devoir lui mentir quand je rentre de mon travail de nuit.
Mais d'un autre, je l'aime et je n'aime pas ce qu'il nous arrive.

Je me lève doucement, pour me préparer un café.
Je cherches le pot de sucre, tout au fond de mon placard.
J'ai du mal, donc je laisse tomber, et prend mon café, sans sucre, même si cela m'est compliqué à boire.

Je décide enfin de tout révéler à Méline, j'espère qu'elle sera contente de mes efforts sans avoir eu l'aide de personne !

Je m'installe dans mon lit, j'ouvre mon ordinateur, et me connecte à Facebook.
Je lui envoie alors un message :

** Coucou Méline, j'ai enfin eu des rapports tarifés ! Tu avais raison c'est vraiment simple et rapide. Je me suis déjà fait 600€ en une soirée ! Il faudrait qu'on se mette à faire nos affaires en commun, l'argent nous tomberais du ciel! **

En attendant son message, je finis de boire mon café, et puis, de part son mauvais goût je le jette dans l'évier.

Méline, m'a déjà répondu.

** Tu es complètement malade d'avoir fait ça seule. A partir de maintenant tu seras sous mes ordres ! Tu ne sais pas sur qui tu peux tomber ! Moi j'ai l'embarras du choix, et que des hommes multimillionnaires ! **

L'idée de faire affaires avec Méline, me semblait la meilleure solution !
Alors pour pouvoir en parler calmement on se donne rendez vous au café du coin à 13h30.

Ce matin je me sens, sereine mais douloureuse.
Je penses enfin lui parler de mes douleurs, et du sale type que j'ai rencontré !
Cela va me permettre de faire le point sur ses expériences et les miennes.
Peut être que je pourrais prendre exemple et avoir une sorte d'assurance pour me protéger de tout danger ?
Je ne sais pas je verrais.

Tout à coup, un bruit sourd s'empare de mon appartement, et des cris d'hommes hantent les lieux.
Il y a comme le bruit des chargeurs d'armes, et l'appel de mon nom en arrière plan.

- NOÉLIA NOÉLIA !

4 hommes viennent en furie, m'attache les mains derrière le dos, et pose un sac opaque sur ma tête.
Je suis paralysé de peur.
Ils m'emmènent quelque part.
Tout ce dont je suis sûre, c'est que je ne suis plus dans mon appartement.

En pleure, j'essaie de leur demander, ou est-ce qu'ils m'emmènent.
Je les supplies de me relâcher.
Je leurs demande qui sont ils.

Aucune réponse.
Juste des « Ferme t'as gueule »

Je rentre dans une voiture, j'entends le bruit des portières claquer derrière moi.
Je tremble. Je suis choqué.

Je ne sais pas qui sont ces hommes et ce qu'ils me veulent.

Quelques temps après, la voiture s'arrête.

Les hommes me bousculent et me sortent de la voiture dans une telle violence, que je suis à deux doigts de me casser quelque chose.

Ils me disent que j'aurais le droit de parler quand le chef sera là.
Ils le répètent encore et encore.

Ils me disent qu'ils enlèveraient le sac pour que je puisse voir le chef, mais encore une fois, que quand le chef sera là.

Ils avaient l'air robotisé ou manipulé.
On aurait presque dit qu'ils n'avaient aucune émotions et sensations.
Que leur chef décidait à leur place ce qui était bon pour eux.

Après quelques minutes de marche, pieds nus,
Les hommes m'assoie sur une chaise, me ligote une deuxième fois les mains.
Le sang ne circule presque plus, j'ai des fourmis.

- Le chef est là. Enlevez le sac.

J'ouvre enfin les yeux.
Je me trouve dans un énorme garage, vide, comme dans les séries américaines !
Je n'ai aucun moyen de m'échapper.
Je vois, enfin qui est ce chef.

- Re bonjour, Noélia.