Chapitre 4

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Le lendemain matin, Harry se leva de bonne heure, décidé à avoir une discussion avec le blond sur cet article de journal. Certes, ils ne s'étaient revu qu'une seule soirée mais ils avaient énormément partagé et avaient rattrapés les années perdues. Tout cela n'avait pu être fait pour se terminer aussi tôt. Le soleil se levait à peine que l'homme aux lunettes se trouvait à nouveau sur le chemin de Traverse.

Les marchands ambulants finissaient de préparer leurs stands et quelques sorciers matinaux venaient avant la foule pour acheter leurs cadeaux de Noël, qui était dans une semaine à peine. Harry marchait rapidement n'ayant le temps d'observer la rue comme il aimait le faire depuis son enfance. En quelques secondes, il se trouva face à la porte de l'apauticaire, magasin qui vendait toutes sortes de plantes et ingrédients pour potion.

Il ouvrit la porte et une petite clochette annonça sa présence au maître des lieux.

- Harry ?

Derrière le comptoir, un homme aux cheveux blonds, perplexe de voir ce nouvel arrivant, se décala pour se trouver face à l'homme à la peau hâlé. Il lui saisit le poignet et l'emmena sans plus de prestence dans l'arrière-boutique. L'endroit était sombre, rempli de boîte en bois, de cagot et de fioles en tout genre. Un vieille homme au crâne dégarni et aux lunettes en formes de croissants sembla surprit de l'apparition des deux jeunes hommes.

- Carlos, je suis désolé de te demander ça mais tu peux t'occuper de la boutique pour quelques minutes ? Je dois avoir une conversation avec ce jeune homme.

Le vieillard sourit et sortit sans un mot de plus. Laissant derrière lui un silence pesant. Harry, venu sur un coup de tête ne savait comment commencer la discussion et fit donc quelque chose qu'il n'avait l'habitude de faire. Il fuit la conversation.

- Qui est ce Carlos ?

- Le patron du magasin, il a bien voulu m'engager quand je lui aie parlé de ma situation. Mais ce n'est pas pour ça que tu es venu me parler, n'est-ce pas ?

Harry se gratta le cuire chevelu et soupira.

- Je... Je suis vraiment désolé. Je ne pensais pas que des journalistes allaient se pointer devant ma porte ce matin, là.

Drago soupira et s'appuya lassement contre une étagère, le regard perdu dans le vide.

- Harry, on ne peut pas continuer à se voir, je n'ai vraiment pas besoin de rumeurs à mon sujet ou autre en ce moment. Maintenant la moitié de la population pense que je veux te tuer et je préfère prendre mes distances...

- Mais...

Drago le stoppa en un signe de la main.

- Hier, quand le journal est apparut, une foule de gens sont venus ici juste pour me cracher au visage et me dire de disparaître. C'était vraiment pénible et je n'ai pas envie d'alimenter les rumeurs. Je préfère que les choses se tassent d'elles-mêmes.

- Tu m'as demandé si tout allait rester pareil et tu te souviens de ma réponse ?

- Oui, que cela ne dépendait que de nous, mais c'est faux Harry ! Rien ne dépend que de soit une fois que l'on est connu ! Tu auras toujours des journalistes à tes trousses pour ragoter sur tout et n'importe quoi. Tu es trop connu pour que les choses ne dépendent que que toi...

Drago baissa à nouveau la tête, ne voulant montrer la tristesse qui le submergeait. Mais cela ne laissa pas indifférent le brun qui se rapprocha du garçon au teint pâle. Il prit les mains du blonds entre ses doigts et glissa ses bras pour enrouler le corps du plus frêle. L'homme aux yeux grisâtres se laissa aller contre Harry et son corps fût secouer de tremblements, signe qu'il se retenait de pleurer. Après quelques secondes de silence, le blond renifla et poussa doucement le corps hâlé du sien.

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