Bienvenu dans la famille

Chapitre 2

Les heures s'étaient écoulées entre rire et discussions. L'alcool ayant prit peu à peu le pouvoir sur les mouvements des deux anciens élèves, ceux-ci étaient à présent casiment couché l'un sur l'autre. Personne n'arrivait réellement à comprendre leur discussion qui tergiversait entre le rire et de lentes paroles.

Le bar se vidait peu à peu, l'heure devenant tardive. Ce fût quand Edrige s'approcha de Harry pour lui souhaiter une bonne rentrée que les garçons se rendirent compte de l'heure. Trois heure allait bientôt sonner et l'Hydromel du Dragon allait bientôt fermer. Harry tenta de se relever alors que son corps glissait contre le banc et dit d'un ton solennelle, l'index pointé en l'air.

- Il est temps que nous partions, cher ami, sinon nous allons nous faire botter le cul par ces balais.

Drago, à moitié écrasé contre la table, admirait le garçon aux lunette qui continuait de parler. Il sembla capter quelques mots comme "balais mechants" mais rien ne semblait se coordonner dans sa tête. Tout ce qu'il trouvait logique en ce moment était la beauté de Potter.

- Allez, on bouge !

Sous une étrange seconde de motivation, l'homme aux cheveux bruns se leva, tirant avec lui le bras de Malfoy qui était toujours aussi flasque. Il réussi à prendre son manteau et son écharpe qui était accroché sur le bord du banc et s'enroula dedans, adorant la chaleur qui l'entourait. Harry vit alors le jeune blond qui, debout, n'avait encore rien entreprit. Il l'aida à se rhabiller convenablement pour le froid qui les attendait et lui prit la main, ne voulant le perdre dans le bar.

Harry salua d'une main le patron pour lui souhaiter une bonne fin de soirée.

- Au revoir, Henri-ri !

Le garçon aux lunettes ouvrit la porte de bois qui les séparait du vent de l'hiver tendis que Drago se mit à rire, réagissant enfin à quelque chose.

- Ryry, c'est comme toi Harry, on pourrait t'appeler Ryry.

Le dénommé Ryry se tourna alors vers le blond donc les joues rosies par l'alcool le rendait craquant. Rien que son rire le rendait craquant. Sous une impulsion, sûrement dû à l'alcool, Harry plaqua l'ancien serpentard contre une des vitres de l'Hydromel du Dragon. Il passa une main sur le visage du garçon à la peau pâle qui ne comprenait pas réellement ce qui se passait. Leur souffle chaud s'entremêlaient, les regards se fondaient l'un dans l'autre, voilé par l'alcool. Harry, finit le cheminement de sa main dans le cou du blond, sentant son cœur pulser. Il s'approcha doucement des lèvres de Drago, ne voulant le forcer et ce fût finalement le blond qui traversa les derniers centimètres qui les séparaient. Le baiser fût doux, extrêmement doux, tel un amour naissant. Quand leurs lèvres se séparèrent, elle se réunirent aussitôt, le garçon à la peau pâle tira sur le manteau du brun, rapprochant encore plus leurs corps. Ils ne s'avèrent plus si les secondes s'étaient échangés en minute mais leur baiser langoureux leur rendit la respiration irrégulière ainsi que des cœurs battants la chamade. Finalement, ils se séparèrent, à bout de souffle, ne décrochant leur regard.

- On va chez moi ?

Demanda l'homme au teint hâlé. Et ce fût sous un hochement de tête de son compagnon de soirée qu'il les fit transplaner dans son appartement. Ils attèrirent dans le salon et Drago n'eut le temps d'observer son nouvel emplacement que des lèvres revinrent à l'assaut. Ils s'enlevèrent mutuellement leurs habits tandis qu'ils approchaient de la porte de la chambre, le feu embrasant leur corps, ils en voulaient plus, bien plus que de simples baisers ardents.

Une fois arrivés dans la chambre, Drago tomba sur le lit, ne s'étant rendu compte de la proximité de celui-ci. D'un rire franc, il se releva en tirant sur le col du t-shirt de l'ancien gryffondor et le fit tomber au dessus de lui. Le garçon au teint halé se trouvait à présent à quatre patte au dessus de son futur amant et l'embrassa avec plus de douceur. Il décolla leurs lèvres et les posa sur la joue du blond, puis sur son menton. Délicatement, il sentit les mains de Drago passer en dessous de son t-shirt. Harry se releva et enleva le bout de tissu qui lui semblait plus dérangeant qu'autre chose à présent. Il resta quelques secondes à observer le blond qui semblait fasciné par son corps, ne ressemblant plus à aucun point au mollusque qu'il était quelques minutes auparavant.