DIALOGUE 4/5

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DIALOGUE

16. Utiliser judicieusement les prénoms des personnages dans ses dialogues

Lorsque vous parlez à quelqu'un dans la vraie vie, est-ce que vous ponctuez votre conversation de son prénom ?

— Qu'en penses-tu, Jean ?
— Je n'en sais rien, Julie.
— Mais enfin, Jean, ça ne peut pas te laisser indifférent !
— Je sais bien, Julie. J'aimerais avoir un avis, mais c'est ainsi.

Les prénoms de vos personnages sont à utiliser judicieusement dans vos dialogues. Si vous collez avec la réalité, normalement, vous ne devriez pas vous tromper.

17. Ne pas lésiner sur la ponctuation

Vous aimez les points d'exclamation ? C'est le moment de vous faire plaisir.

La ponctuation sera votre meilleur atout pour aider vos personnages à exprimer l'intensité de leurs émotions. Le trouble, la colère, la déception, la surprise... Rien de tel que quelques points de suspension ou d'exclamation bien placés pour enfoncer le clou.

18. Alterner la longueur des répliques de son dialogue

Ce n'est évidemment pas une règle absolue, et il peut arriver que votre dialogue ne nécessite que des répliques courtes. Mais, il peut parfois être judicieux d'utiliser cette astuce pour rompre la monotonie d'une scène dialoguée.

Si vous le pouvez, essayez d'éviter une succession de répliques très longues. Cela aurait pour effet de lasser votre lecteur, et réduirait l'intérêt de votre dialogue.

19. Ne pas avoir à expliquer les émotions de celui qui parle

Alors... dans la vraie vie, je suis plutôt favorable au fait d'exprimer clairement ses émotions dans une véritable conversation. Plutôt que d'envoyer des messages subliminaux en espérant que l'autre saura les interpréter.

Ceci dit, je vous déconseille de faire cela dans votre dialogue.

Pour la simple raison que votre roman a un avantage indiscutable sur la vraie vie : la narration. Le contexte, les émotions, les peurs, les blessures, etc. sont expliqués à votre lecteur bien avant qu'il n'arrive à la lecture du dialogue. Pas besoin d'épiloguer.

On évitera donc :

— Je suis très en colère, Jean. Ça me déplaît fortement que tu aies revu cette fille avec laquelle tu m'as trompée il y a quelques années.

Cela reviendrait à gâcher votre dialogue pour rien. Par contre, vous pourrez faire ressentir la contrariété de votre personnage à travers ses répliques, ainsi que grâce au contexte dont vous entourerez celles-ci.

20. Limiter le temps de parole des interlocuteurs

Si vous souhaitez que votre dialogue soit un tant soit peu vraisemblable, il serait judicieux de ne pas laisser vos personnages parler trop longtemps.

Je m'explique : dans une conversation normale, combien de temps réussissez-vous à parler avant d'être interrompu ? Selon votre interlocuteur, cela peut varier de 3 mots à quelques phrases (on ne compte pas vos séances avec votre psy, qui est payé pour vous écouter parler pendant une heure).

Dans la mesure du possible, il faudrait pouvoir coller à cette réalité. Mon astuce serait donc de limiter le temps de parole de vos personnages.

Attention, si un monologue est nécessaire dans l'intrigue que vous avez construite, ne vous en privez pas. J'y ai moi-même recours parfois (le livre sur lequel j'ai travaillé récemment comporte un monologue d'une page). Mais ne transformez pas une simple conversation en une succession de monologues inutiles.

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Hey ! J'espère que sa vous aidera au moins un peu ..

MERCI POUR LES FUCKIING 2045 VUES ET 177 VOTES (ou like) ahahahaha vraiment.. sa me fais trop plaisir ! Si vous avez des questions n'hésiter pas :)

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