LE DIALOGUE 1/5

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Heyoo ! J'espère que vous allez bien en cette PUTAIN DE  PÉRIODE DE CONFINEMENT !

Désolée..

J'aurais jamais penser dire ça un jour mais j'ai TROOP envie de retourner en cours, fiin bref.

Je tiens à vous remercier pour les 1,752 K précisément :)

Je me suis dis pourquoi pas continuer d'écrire la dedans, et de continuer à donner des conseilles (j'aime troop) J'espère que sa vous plaira !



DIALOGUE

S'ils sont bien troussés, ils peuvent faire décoller votre récit. Mais s'ils n'ont pas été bien travaillés, ils tomberont à plat et endormiront votre lecteur aussi vite qu'une tisane de camomille. Je veux parler des dialogues. Ces scènes bien particulières requièrent une bonne technique et sont bien plus difficiles à concevoir qu'il n'y paraît. Exceller dans l'art d'écrire un dialogue n'est pas donné à tout le monde. Voici 25 conseils pour rendre vos lecteurs totalement accros à vos dialogues.

Attention : cet article comporte des exemples relativement caricaturaux (et donc, potentiellement très drôles).

1. Proposer un dialogue utile à l'histoire

Un dialogue est généralement un moment un peu à part pour le lecteur. Il l'est également pour l'auteur. Les passages dialogués sont en général agréables à écrire, mais pour autant, ils doivent avoir une véritable utilité pour l'histoire.

Voici quelques raisons qui peuvent justifier le recours à un dialogue dans un roman :

– Amener une coupure dans le rythme (surtout si vous sortez d'un passage très descriptif).
– Apporter de l'épaisseur à un personnage en le faisant parler.
– Distiller des informations importantes sans les noyer dans une longue description.
– Rendre le roman plus vivant.
– Développer la langue d'un personnage (surtout si sa façon de parler est un élément particulièrement différenciant).
– Renforcer l'attachement à ses personnages.
– Rendre une scène plus visuelle.

2. Ne pas commencer un dialogue trop tôt

L'une des premières questions qui se pose lorsque l'on commence à rédiger un dialogue, c'est de savoir en gérer la chronologie.

Je m'explique : imaginons que la scène présente deux personnages à une table de restaurant, qui ont une conversation au sujet de leur relation. Le point central du dialogue est le moment où l'un des deux va révéler son envie de mettre fin à la relation à l'autre (par exemple).

Devrez-vous commencer le dialogue sur des banalités pour arriver petit à petit à ce nœud narratif ? Devrez-vous en venir directement au but ? Bref à quel moment démarrer votre dialogue ?

En ce qui me concerne, j'ai tendance à m'appuyer sur le contexte, et à débuter le dialogue peu avant « l'impact ».

3. Éviter d'en faire une scène d'exposition

Entrons dans le vif du sujet :

— Jean, je sais bien que ces dernières années ont été difficiles et que nous nous sommes éloignés au point que tu as été tenté par une autre femme. Et même si je t'ai pardonné cette infidélité il y a deux ans, elle reste bien présente à mon esprit. D'autant que, rappelle-toi, je l'ai apprise peu après le décès de ma mère, et que je venais de perdre un travail que j'adorais...

Ok, je crois que là, vous êtes juste morts de rire devant votre écran tellement cette réplique est mauvaise et caricaturale (je ne sais même pas si elle aurait sa chance dans Les Feux de l'Amour).

Je sais bien que vous n'iriez pas jusque là en écrivant votre roman. Mais tout de même, évitez d'alourdir vos répliques en donnant trop de détails. Ne confondez pas dialogue et scène d'exposition.

Si vous avez bien fait votre job, tout ce contexte aura été posé bien avant, et votre lecteur saura, en voyant ces deux personnages se parler, combien leur relation est tendue.

Je vais être un peu « vache » (cette expression est so 20ème siècle) : si vous avez besoin de rappeler ce genre de détails dans un dialogue, c'est que vous n'avez pas travaillé votre roman comme il l'aurait fallu avant.

Oui, c'est dur. Mais c'est ainsi.

4. Inscrire son dialogue dans un contexte

Ce 4ème conseil découle un peu des précédents.

Un lecteur ne devrait jamais être obligé d'aller à la pêche aux informations en arrivant dans un dialogue. Pour éviter cet écueil, il vous faudra planter le décor. Et fournir suffisamment de détails en amont pour que votre lecteur sache ce qui est en jeu.

Pourquoi vos deux personnages se parlent avec froideur ? Pourquoi l'un des deux élude les questions de l'autre ? Pourquoi est-il mal à l'aise ?

Vous ne pourrez pas livrer le lecteur à lui-même et espérer qu'il sache ce qui met mal à l'aise votre personnage, si vous ne lui avez pas donné un peu d'informations sur son passé avant. C'est pourquoi il est important d'inscrire votre dialogue dans un contexte bien précis.

Il peut être particulièrement utile de jalonner votre dialogue de quelques phrases qui développent la psychologie du personnage. Ou qui expriment le fond de sa pensée.

5. Ne pas viser l'exhaustivité

Une erreur courante lorsque l'on crée un dialogue, et notamment lorsqu'il s'agit d'un dialogue téléphonique, c'est de vouloir être exhaustif. Ce souci du détail peut être très utile à d'autre moment de l'écriture d'un roman. Mais pas dans un dialogue.

Évitez donc de commencer votre dialogue avec quelque chose qui ressemblerait à cela :

— Allo ?
— Oui ? Qui est à l'appareil ?
— C'est moi. Je viens d'arriver.
— Ok.

Bon, là encore, je grossis un peu (énormément) le trait. J'imagine que vous avez saisi l'idée.

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Voici les 5 premiers conseilles , je me suis dis que sa serait beaucoup mieux de faire 5 partis avec 5 petits conseilles dedans que, 25 partis et à chaque fois 1 seule conseil.

Il est actuellement 23h09 je vais continuez d'écrire pour ma prochaine histoire hehehe

bizoou

coɴѕeιlѕ d'écrιтυre. Où les histoires vivent. Découvrez maintenant