La relation dans laquelle je venais de me lancer promettait. Ludovic était attentionné, gentil, adorable, soucieux et tout. Tout allait à merveille et je me sentais heureuse. Le seul bémol c'est qu'on ne se voyait pas. On l'avait fait deux fois exactement. Au club pour son match puis dans une boulangerie de la place. En même temps, les circonstances ne nous le permettaient pas puisqu'il habitait de l'autre côté de la ville, dans un quartier retiré, super loin de chez moi.
Néanmoins, ça ne nous empêchait pas d'être dans notre bulle à nous . Je me sentais assez heureuse, épanouie. En plus je venais juste d'avoir 15 ans , fin juin. Ludovic en avait 18. Oui , les circonstances avaient toujours fait en sorte que mes copains soient un peu plus âgés que moi. Pure coïncidence ? Je n'en sais rien. Mais ce que je savais c'était que je devenais un peu plus amoureuse au fur et à mesure que les jours passaient et , étonnement. Au fil du temps , il avait gagné ma confiance et moi la sienne.
Jusque là, aucune de mes amies ne savait que je m'étais remise en couple avec quelqu'un. Je préférais garder le secret. Et même si Ludovic aurait voulu en parler, je l' aurais dissuadé. Je dirais à mes copines plus tard. Chaque chose à son temps.
Maladroitement, quand je m'étais rendue chez Maeva ; ma meilleure amie, j'avais laissé mon téléphone posé sur la commode en oubliant de le verrouiller. Elle avait aperçu des cœurs provenant d'un message d'un contact enregistré 'Honey❤️' . Bien sûr elle m'a posé des questions et je lui ai dit que c'était un vieux camarade. De classes du primaires, que j'avais perdu de vue et que j'apprécie beaucoup. J'avais directement changé de sujet de conversation pour ne pas tomber dans un de ses pièges. Heureusement, elle n'avait pas persisté dans son interrogatoire.
Les jours suivants, Ludovic avait insisté pour que j'aille chez lui. Je dois avouer que j'avais un tout petit peu peur , parce que primo , je ne m'étais jamais rendue dans un quartier aussi éloigné du mien. Et Secondo, son côté 'accro au sexe' me rendait souvent bizarre lorsqu'on parlait au téléphone . Je trouvais qu'il aimait trop ça, bref.
Malgré tout j'ai décidé d'y aller quand même. On sait tous que pour entretenir une bonne relation avec quelqu'un le minimum c'est de se voir au moins, souvent.
On s'est fixé un jour précis et il était prévu qu'il vienne me chercher dans un endroit là pour qu'on aille ensemble.
Le jour j , je me suis apprêté avec toute la précaution du monde. On fleek!
J'ai pris un taxi et je me suis rendue là où on devait se croiser avant de continuer ensemble pour chez lui.
Quand je suis arrivée, il était déjà entrain de m'attendre avec un de ses amis je suppose.Il m'a dit que c'était un voisin.
On a emprunté le taxi . La route était longue. Très.
Après nous sommes arrivés devant un portail noir. Son voisin est rentré chez lui et je suis entré avec lui. Je l'ai sentie un peu évadé.
-C'est quoi ? ( Moi)
-On a perdu du temps . Maintenant ma mère est rentrée. ( nerveux) ( lui)
Silence.
On est passé par derrière et sa mère était là. Il l'a salué et moi aussi. Elle avait l'air fâchée et a commencé à le sermonner parce qu'apparemment il n'avait pas fait les tâches qu'elle lui avait laissé . Il s'est excusé et a promis de le faire.
Puis , il m'a montré une chaise dehors et je me suis assise. Ensuite il est allé à l'intérieur.Mon téléphone a sonné . C'était une cousine. J'ai décroché et on a commencé à parler. Quand il est revenu , il s'était changé et était sorti avec des cahiers.
Même si j'étais au téléphone, on tenait quand même une conversation. Il m'a fait comprendre qu'il faisait ses devoirs et exercices. Il commentait mes réponses et imaginait ensuite ce que l'autre pouvait être entrain de me dire au téléphone. C'était rigolo
Je lui ai demandé quelle heure il était. Il a dit 18:35. Ma mère avait l'habitude de rentrer tard donc j'étais un peu sereine et j'ai pensé que j'allais probablement rentrer avant elle.
Il m'a dit que sa chambre était à l'intérieur mais que comme sa mère était là, on ne pouvait pas y entrer. Il m'a ensuite dit qu'il y avait une chambre à l' extérieur et m'a proposé d'y aller. J'ai acquiescé en mettant fin à l'appel avec ma cousine. Ce n'était pas la première fois que j'entrais dans la chambre d'un garçon. Je me disais que c'était juste pour un moment intime entre nous deux. Mais ce qui s'est ensuite passé s'est avéré plus intense que je ne l'aurais imaginé.
18:48
Il m'a amené dans la chambre en question. Puis il est sorti faire je ne sais quoi. Je me suis couchée de dos , pieds suspendus au sol.
Puis , il est revenu.
Et, sans que je ne sache comment il s'est retrouvé sur moi. On s'embrassait déjà. Pour la première fois. Puis il s'est couché à mes côtés,ensuite il m'a touché la cuisse. Je n'ai rien dit. Il s'est encore rapproché et , avec ses lèvres ; il a demandé l'accès à ma langue. Je n'ai pas résisté.
Lui ayant parlé de mon expérience avec Oswald, je me suis dit que cela allait me coûter cher . Et mes doutes ont été fondé lorsqu'il m'a proposé de le ' tailler ' . Je détestais cette expression. Aveuglement, ou peut-être à cause de l'amour que j'avais pour lui , je me suis retrouvée à lui faire ce qui m'avait fait détester les garçons trois ans plutôt. Mais il faut avouer que là,c'était avec plus de plaisir et un peu de volonté. Il a commencé à gémir en me demandant d'insister et d'aller plus vite.
- Oui , vas y t'arrête pas . T'es la meilleure.
Brusquement il s'est levé et m'a encore embrassé. Je sais pas mais j'avais un mauvais pressentiment à ce moment là. J'ai senti sa main soulever la robe moulante que je portais. Il a commencé à me caresser les fesses et à chatouiller mon clitoris. Il a continué ainsi et ça m'a donné un plaisir fou. D'un geste brusque il m'a fait signe de me coucher. Pour des raisons que moi-même j'ignore, je n'ai pas riposté. Ensuite il a retiré mon slip et m'a dit une phrase :
-Je vais y aller doucement.
J'ai secoué la tête. Mon Dieu, qu'est-ce que je faisais?
Il a d'abord commencé par me doigter avec un , deux et puis trois doigts. J'ai poussé un gémissement. Et pendant qu'il le faisait j'ai vu que son appareil génital était debout , droit comme un stylo. Je crois que c'est ça qu'on appelle des penis en érection.
Il a inséré son sexe en moi et je n'ai pas pu m'empêcher d'étouffer un cri de douleur. De véritable douleur. Il a inséré plus fort. Supplice! Seigneur pourquoi c'était autant douloureux ? Quand il a inséré encore, j'ai serré le visage , en arrêtant fort les draps. Quelques larmes arrivaient. J'ai essayé de les dissimuler et je crois qu'il les avait remarqué.
Quand toute sa turbine était entrée, il a commencé à faire des vas et vient , doucement. Et la c'était moins douloureux.
A un moment , il a accéléré l'intensité et je me suis surprise entrain de gémir, gémir de...de plaisir. Il a continué de me pénétrer entre la douceur et la brutalité, l'amour et le désir.
Dans la précipitation, il avait oublié de me débarrasser de mon soutien gorge . Pendant que j'attachais mes cheveux pour la suite , simultanément, il l'a dégrafé.
Il m'a dit de me coucher sur lui et c'est ce que j'ai fait. L'habileté qu'il avait à accélérer le mouvement de pénétration m'a laissé perplexe. Ça ne faisait plus mal. C'était tellement bon. Instantanément, il titillait mes tétons . Je gémissais encore plus qu'au début et il m'a fait signe de baisser le volume parce que sa mère était là. Vous vous imaginez ? Baiser une fille dans une chambre alors que votre mère est dans la pièce d à côté.
Ensuite il est rapidement sorti de moi et il a joui sur le lit. En secouant son engin.
Il est rentré au toilettes, et est revenu. Il m'a fait signe de le sucer encore. J'ai exécuté. Il a commencé par sucer mes seins avec agilité.Et il m'a encore pénétré dans une position qui donnait encore plus de plaisir. A quatre pattes . J'ai découvert plus tard que ça s'appelait la levrette. Il a continué de baiser avec un rythme accéléré, nous deux gémissant et nos respirations saccadées. Ludovic a attrapé mes cheveux et les tirait pendant nos ébats. Je gémissais plus fort tellement je m'étais prise au jeu. La bite m'avait rendu dingue , si je puis le dire. Et il a joui encore. Pour la deuxième fois.
Il m'a porté et m'a conduit aux toilettes. Une fois là-bas, j'ai constaté que je saignais. Pas abondamment mais assez. Il m'a expliqué que c'est parce que l'hymen avait été ouvert que ce phénomène était arrivé. Nous nous sommes douchés et je me suis rhabillée.
Il était déjà 20:56. Il fallait que je me dépêche.
Il m'a donné son parfum que j'ai appliqué et nous sommes sortis de la maison , s'enlassant .
Collés, l'un à l'autre.
Et au moment de se séparer , après avoir stoppé un taxi, nous nous sommes fait un bisou. Sur la bouche. En public. Peu soucieux du regard des autres.
Je n'étais plus vierge.
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