chapitre 11

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Samedi matin, je me réveille vers 15 heures. Quoi ? J'aime bien les grasses matinées. Je vais prendre un truc à grignoter et regarde la superbe robe que j'ai acheté hier ( voir média ). Elle est blanche, courte et à bretelle avec une coupe irrégulière. Le décolleté, en forme de V, est assez prononcé. Elle est en satin et est plutôt moulante. Bon, je sais que c'est osé, mais je l'ai montré à Mel qui m'a dit qu'elle était ravissante et que la plus part des filles lors des soirées étaient habillées sexy. D'ailleurs, cette dernière vient chez moi pour qu'on se prépare ensemble vers 18 heures. La fête commence à 19 heures.

- Salut ! je lance en lui ouvrant.

- Hey !

On monte dans ma chambre après qu'elle ait salué ma mère et on met nos robes. La sienne est rouge et moulante à manches courtes avec un joli décolleté. Comme coiffure, je boucle le bas de mes cheveux à l'aide de mon fer à lisser ( oui, c'est totalement logique ), et je passe au maquillage. Je fais un dégradé de rose plus ou moins foncé et dessine un fin trait d'eye-liner sur mes paupières. Je mets du mascara, du blush et un peu d'highlighter, puis du rouge à lèvre rose foncé. Une fois finie, je me regarde dans la glace.

- Oh my god, t'es magnifique.

Je rougis légèrement.

- Merci mais je ne trouve pas.

Je la regarde. Ses cheveux relevés en chignons mettent parfaitement en valeurs ses yeux bleus clairs.

- Déconne pas Aisha ! T'es encore plus jolie qu'Ashley !

- Je l'appelle Barbie personnellement.

Elle s'esclaffe.

- C'est pas mal.

Une fois l'heure venue, on se rend devant la maison et attendons nos deux amis. Quand ils arrivent, on décide de rentrer. Malheureusement, je me perds et ne les trouve plus. C'est bien mon genre ça. Je pense à les appeler mais ils n'entendront pas avec toute cette musique.

- Pas mal Aisha ! lance Gab en s'approchant, en tenant Barbie par les épaules.

Cette dernière me regarde avec un air mauvais. Je décide de l'énerver un peu.

- Merci. Toi non plus t'es pas mal, Gab.

- Non mais je rêve ! D'où elle t'appelle Gab cette pute ?

- Pardon ?

Elle vient vraiment de me traiter de pute là ?

- Du calme Ash, garde ton énergie pour tout à l'heure, dit Gab.

Je lève les yeux au ciel.

- Allez ciao.

Et je pars. Je marche et aperçois Mel, Jules et Nick. Je m'avance vers eux mais quelqu'un me fonce dedans.

- C'est pas vrai ! Fais attention ! je m'exclame en regardant celui ou celle qui m'a fait ça. Stevan ?

- Oups, dit-il. Wow, t'es canon.

Il est bourré, ça ne sert donc à rien de parler avec lui. Je m'approche de mes amis.

- Vous étiez où ?

- Juste là, rigole Mel. On a tout le temps été là.

Je souris et nous nous servons un verre. Juste un pour moi, je ne veux prendre aucun risque. On danse pendant plusieurs minutes.

- Je vais aux toilettes, je finis par leur dire, ayant besoin d'évacuer ce petit verre.

Je m'apprête à m'éloigner quand soudain, je bloque. Il y a une personne de mon ancienne école. Putain de merde. J'essaye de m'éloigner avant qu'elle ne me voit et ma seule option à ce moment est de monter à l'étage. Je me dépêche mais remarque que Julie, la fille qui était dans mon école avant, me suit. Je suis sur le point de fermer la porte d'une chambre quand un pied la bloque. Je crois que des gens juste à côté sont en train de baiser mais rien à foutre.

- Salut l'assassine, dit Julie en ouvrant la porte.

- Barre-toi de là, je lui réponds simplement.

- Tu sais, avant, tu me faisais peur. Tu sais comment on te surnommait avec mes potes ? La connasse qui fait parti du groupe d'élite, la rebelle ! T'étais tellement sûre de toi et tellement... parfaite ! T'étais libre comme l'air et tu faisais ce que bon te chantait. En cours tu faisais tout le temps des bêtises sans jamais te faire chopper. Mais là... là j'ai juste pitié pour toi, parce que t'es qu'une sale pute meurtrière.

- J'ai dit barre toi !

- Et pourquoi je ferais ça ??

Voulant éviter la confrontation, je me barre en courant.

- Bye bye l'assassine.

Je n'aurais jamais dû retourner à une fête. Pas après ce qu'il s'est passé la dernière fois, non. Et pourtant je l'ai fait. Ce que je peux être conne ! Les années passées depuis la première étaient les pires années de ma vie à cause de ce qu'il s'est passé. Je suis passé de l'élève populaire à la méprisé de tous à cause de ce que j'ai fait. Et pourtant, j'ai quand même eu une bourse... ils devaient vouloir être sûrs que je ne reste pas dans leur école une année de plus... en même temps, qui voudrait d'une assassine ?

he found meOù les histoires vivent. Découvrez maintenant