37. Face aux épreuves

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Abû Hâzim a dit : « Tout bienfait qui ne rapproche pas d'Allah est un malheur. » [Sifah As-Safwah 2/489]

An-Nu'mân Ibn Bashîr a dit : « La plus grande perte consiste à commettre des péchés alors que tu es éprouvé. » [Al-Bidâyah wa-n-Nihâyah 9/37]

Lorsqu'une épreuve frappait Ibn Shubrumah, il disait : « Ce n'est qu'un nuage d'été qui bien vite se dissipera. » [Al-'Aqd Al-Farîd 1/313]

Sufyân At-Thawrî a dit : « N'est pas érudit celui qui ne considère pas l'épreuve comme un bienfait, et l'aisance comme une calamité. » ['Uyûn Al-Akhbâr 3/66]

'Umar Ibn 'Abd Al-'Azîz a dit : « Je ne veux pas qu'on me facilite les affres de la mort, car c'est la dernière occasion pour le musulman d'expier ses péchés. » [Tasliyah Ahl Al-Masâ'ib 37]

On mentionna la souffrance en présence d'Al-Hasan qui dit : « Par Allah, ce ne sont que des jours mauvais pour le musulman, mais des jours en lesquels il se souvient de ce qu'il a oublié de la résurrection, et par lesquels on expie ses fautes. » [Mawsû'ah Ibn Abî-d-Dunyâ 8/426]

Shurayh Al-Qâdî a dit : « Lorsqu'une épreuve me touche, je loue Allah quatre fois : pour le fait qu'elle ne soit pas plus importante ; qu'Il m'accorde de patienter, qu'Il m'accorde d'en espérer une récompense, et qu'elle ne touche pas ma religion. » [As-Siyar 4/105]

On demanda à Abû 'Uthmân Al-Wâ'idh : « Quelle est l'oeuvre en laquelle tu portes le plus d'espoir ? » Il répondit : « Lorsque j'ai grandi, on voulait me marier mais je refusais. Une femme vint me trouver et me dit : « Ô Abû 'Uthmân ! Je t'aime d'un amour qui ne m'a laissé ni sommeil ni repos. Je te demande par Celui qui retourne les coeurs et je Le prends comme intercesseur auprès de toi afin que tu m'épouse. - As-tu un père ? - Oui. » Elle le fit venir, on appela des témoins et je l'ai épousée. Lorsque j'ai été seul avec elle, j'ai constaté qu'elle était borgne, boiteuse, difforme, j'ai alors dit : « Ô Allah, la louange Te revient pour ce que Tu m'as prédestiné. » Les gens de ma famille me blâmaient pour l'avoir épousée, et moi je faisait preuve plus encore de bonté et de générosité envers elle. Parfois elle me retenait et m'empêchait d'assister à certains cours, et parfois je bouillais, mais je ne lui montrais rien de cela. Je suis resté ainsi quinze ans, et je ne porte pas plus d'espoir que dans le fait que j'ai préservé ce qu'elle éprouvait en son coeur à mon égard. » [Al-Bidâyah wa-n-Nihâyah 11/188]

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📖 Livre "Ainsi étaient Nos Pieux Prédécesseurs" - Éditions TAWBAH - Face aux épreuves

24 Joumada Ath-Thaniya 1443H | 27 Janvier 2022G


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