le roman d'une vie

partie 20

         Hadjara Ndiaye

Je suis entrain de prier mais ma soeur hurle dans son sommeil.
Une fois finie, je courus vers le lit.

Moi: Raïcha calmes toi, ma chérie calmes toi.

Elle : Que vai je dire à Laye?
        Comment vai je vivre sans mon Laye.?

Ma soeur était tout en sueur et paniquée.

Moi: Raïcha ce n'était qu'un mauvais rêve d'accord.

Ma pauvre soeur, elle pleure à chaude larmes, son rêve doit être horrible.

Moi: Tu ne vas pas vivre sans ton Laye OK.
Il est tout à toi.
Laye est à toi d'accord.

Elle me prit dans ses bras et me serra très fort comme si elle voulais m'étrangler.

Moi: Ah diank wadji ég nala  fi .( Ah jeune fille tu l'aimes à ce point)
Yaw mi dof ngua si Laye dé.( Toi tu es folle de Laye)
Kane mo fi done wah mo Mr Fall mou compliquer mi nobou mako.( qui disait qu'elle n'aimait pas Mr Fall Car il est compliqué)

Je la vois sourire à m'entendre prononcer ces mots.

Moi: Vas te laver et faire tes ablutions.
Et reviens vite car nous devons nous préparer pour nos retrouvailles avec les frères Fall.

Elle hocha la tête et courut vers la salle de bain.

J'ouvris notre armoire pour choisir nos tenues d'aujourd'hui.
Mais j'avoue que nous avons de quoi habiller la ville.
Tous ces vêtements pour ne couvrir que deux corps.
Je crois qu'on va devoir en offrir à nos amis sinon on aura plus de place où les mettre.

À 10h nous voilà prêtes.
Ma soeur et moi sommes vêtues de jean taille haute blancs et des hauts roses assortis par des baskets roses et des sacoches blanches.
On s'est maquillé légèrement comme toujours.
Mais aujourd'hui on a libéré nos cheveux et j'avoue que ça nous va à merveille.

Ma soeur a jugé notre habillement d'aujourd'hui un peu audacieux .
Mais j'ai fait la sourde, je vous jure que je ne sais pas dans quel siècle vit cette fille.

Arrivée aux alemadies je lui fait bise en lui disant.

Moi: S'il t'arrive de rentrer plus tôt que moi, on s'est pas vue de toutes l'après midi d'accord.

           Raïcha Ndiaye.

Ah Hadjara que faire avec qu'elle ?
Mais au par-dessus tout elle sais toujours comment me redonner le sourire comme elle l'a fait ce matin.
Oh ce rêve si jamais c'était vrai j'en mourais .
Je ne supporterai pas de perdre Laye .
J'ai suffisamment souffert de notre séparation.
Mais c'est fini maintenant, je me battrai contre tout et contre tous pour toujours l'avoir à mes côtés.

Me voilà devant une belle demeure, je salue le gardien et pénétrai à l'intérieur.
Waw ! cette maison est une véritable oeuvre d'art .
Tout est artistique, la peinture, les meubles.

Le décor est si hypnotisant et le jardin fleurissant et spacieux.
C'est une vraie beauté cet endroit.
Je continuais mon inspection, captivée par la magnificence des lieux quand je sentis des bras autour de ma taille.
Je ne sursaute pas car je reconnais son parfum.

Laye: Bienvenue ma chérie et arrêtes de dévorer ma maison des yeux.

Moi: Habibi cette merveille est à toi?

Lui: Oui et elle sera à toi aussi si tu le veux.

Moi: Bien sûr que oui comment ne pas la vouloir,
les tableaux , la peinture, le décor tout entier, tout m'hypnotise dans cette maison.