partie 25

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       Abdoulaye Fall.

Si l'impatience tuait , je vous jure qu'a l'heure qu'il est, je serai un homme mort .
Rien est plus agaçant que de savoir qu'une chose vous ait légale mais qu'il vous ait impossible de mettre votre main dessus.
Raïcha n'a pas voulu me parler hier soir mais je la comprend elle a dû être fatiguée.
De toute façon, elle est à moi maintenant, c'est pas comme si elle pouvait m'échapper.
Après la mairie, elle est Hadjara viendront définitivement vivre avec nous.
Et je l'aurais dans ma vie , dans ma maison, dans ma chambre, sur mon lit.
La mairie n'est qu'une formalité car aux yeux de Dieu et des hommes Raïcha Ndiaye est devenue depuis hier à 17h Raïcha FALL.

Le maire va en premier lieu célébrer mon union avec Raïcha puis celui de Karim et Hadjara.

La salle est en ce moment remplie de monde et le maire est déjà là.
Tout le monde n'attend que ma reine .
Même ses parents sont là assis à la première rangée.

Ça y est,  la porte s'ouvre sur une lumière et pas n'importe laquelle mais celle qui illuminera à jamais ma vie.
Elle avance doucement accompagnée de deux de ses amies.
Je bave Oui je bave comment ne pas le faire avec cette perle en face de moi.
Elle est comme une déesse dans ce symbole de la magnificence qu'elle appelle robe .
Pour moi ma femme est la plus belle de toute, elle est tout simplement la beauté en personne.
Elle marche gracieusement avec tout le charisme qui l'accompagne jusqu'à mon niveau .
Nous étions debout devant tout le monde entrain de se dévorer des yeux .
Je sais qu'elle ressent la puissance de cette énergie qui nous lie .
Qu'elle et moi sommes comme deux électrons de charge opposés.

Le maire: Uhum , uhum .
Pouvons nous commencer s'il vous plaît Mr Fall, y'a un autre mariage à célébrer.

Moi: Euh pardon monsieur nous pouvons commencer.

Le maire : Bon qui sont vos témoins?

Moi: Fallou Dia et Khalil Lô.

Raïcha : Rachid Demir et Maïmouna Mbaye.

Le maire parlait du devoir des conjoints , du code de la famille, du respect du mariage, du droit des partenaires mais moi tout ce que je voyais c'est cette magnifique créature devant moi qui désormais complète ma vie .
Ce visage si innocent et beau comme un coeur.
Je voyais dans ses yeux tout ce qu'elle ne me disait pas par voix orale: sa joie, ses espérances , ses aspirations, ses craintes , ses désirs, sa satisfaction mais au par-dessus tout sa confiance en moi et son espoir à notre union.

Le maire : À quelle régime matrimoniale voulez vous vous conformez?
Communauté des biens ou séparation des biens ?

Moi: Chacun d'entre nous est désormais le propre de l'autre alors par la même occasion nos biens constituent une antité indissociable.
Et c'est pas comme si elle pouvait me filer entre les doigts.

Et ma dernière phrase provoqua des rires dans la salle.

Moi: je ne joue pas ma chérie, je ne te laisserai jamais t'éloigner de moi.

Raïcha Fall: je n'ai même pas envie de m'éloigner de toi.

Le maire: Votre réponse.

Raïcha Fall: Communauté de biens.

Et la salle se mit à applaudir.

Le maire: Êtes vous conscients de ce que implique votre choix.

Moi: Absolument

Raïcha Fall: Oui Monsieur.

Le maire: Mr Fall, choisissez vous d'être monogame ou polygame. Et je fis mine de réfléchir
Ce fou de Madjib s'écria

le roman d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant