partie 31

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Abdoulaye Fall.



Raïcha me suit dans la voiture et je démarre comme une trombe , le silence était mon seul refuge pour ne pas m'éclater sur elle alors je restai silencieux.
Elle voulait parler je le sais mais n'osait pas , elle m'a carrément mis hors de moi et elle le sais.
Notre trimard était aussi muet qu'une tombe , à bout de patience, elle me dit de conduire plus prudemment mais n'eut aucune réponse de ma part.
Elle allait se répéter quand je la coupai .

Moi: Raïcha c'est ma voiture , je conduis comme je veux OK.

Après ça elle se tue , une fois que la voiture fut garé, je l'entends soupirer de soulagement sûrement à cause du fait qu'on soit rentré sain et sauf. malgré ma furie.
Je sors de la voiture et me dirige dans ma chambre pour m'enfermer dans la salle de bain.
J'ai passé des minutes sous l'eau pour calmer mes nerfs un peu , je ne veux pas sortir et dire l'irréparable.
Quand Raïcha va _t_elle comprendre que je la veux loin des hommes.
C'est trop lui demander de ne pas les laisser l'approcher surtout les inconnus.
C'est impossible qu'elle reste aussi insouciante après son expérience avec ce salaud d'Abdel.
Fatigué de mon combat avec moi même, je sortis.
Elle s'était changée et assise sur le lit , je porte un pyjama et viens me coucher en lui tourna le dos.
Je l'entendais murmurer de mi mots , je suppose qu'elle choisissait les mots pour m'aborder .
Je ferme les yeux pendant des instants mais en vain mon sommeil s'est t'envolé à cause de mon coeur qui ne trouve pas la paix en ce moment.
Mais je prends sur moi car je pourrai dire quelque chose de regrettable si je me prononce dans mon état actuel .
Alors je choisis le silence mais sans compter sur ma femme qui est décidée à parler .

Elle : Habibi... Habibi, ne me tournes pas le dos ainsi .
Qu'est ce que j'ai bien pu faire pour que tu te retrouves dans cet état.

Je ne réponds pas et garde mon calme, alors elle se lève du lit et vient s'assoir par terre juste en face de moi en me caressant la tête.
Mais j'enlève sa main et lui dis que je ne veux pas l'entendre mais bornée qu'elle est, elle me fait savoir que je vai devoir sortir ce que j'ai sur le coeur si je veux dormir et comme je ne m'entiens pas à ses mots, elle se leva et décide de faire sa révoltée.

Elle : Abdoulaye Fall quel est ton problème.
Qu'est ce que tu veux que j'évite le monde entier pour te convaincre que je suis à toi.
Tu te crèves un œil si tu crois que je vai te suivre dans tes stupidités.

Ces mots eurent le don de m'irriter au plus haut point.

Je me lève et lui fait face.

Moi: Je ne suis pas ton égal Raïcha, tu mesures tes paroles avec moi .
Tu veux savoir ce que j'ai sur le coeur, ça me consume de te voir toujours attirer les hommes et les laisser s'extasier sur ton corps , je pense même que tu y prends plaisir, tu aimes attirer l'attention des hommes sur toi.

Elle : Mais lui c'était un prof au Maroc Habibi.

Moi: je m'en fiche royalement qu'il soit ton prof ça n'en fait pas moins un homme.
Ça te plaît de séduire les hommes pour qu'ils te kidnappent au final, c'est cette vie mouvementée qui te fait plaisir, décidément tu détestes la simplicité.
La dernière fois tu as disparu avec ce connard d'Abdel Ndiaye pendant un an n'est ce pas et comme le gentil toutou que je suis pour toi, je suis resté à t'attendre.
Tu veux quoi cette fois ci disparaître avec le premier venu pendant deux, trois ou quatre ans , pourquoi pas même dix ans comme ça tu reviendra avec des enfants comme cadeaux.

Elle avec une petite voix : Ne me dis pas ça Habibi.
Pas toi s'il te plaît.

Moi: Et que veux tu
entendre de ma part anh Raïcha .
N'est ce pas que tu voulais entendre ce que j'ai sur le coeur alors écoutes, j'en ai plus que assez que tu te comportes comme une dévergondée, mare que tu te comportes comme une pute Raïcha.

le roman d'une vieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant