Une seconde fugace, saisie par un court flash
Est métamorphosée en l'éternité
Figée, instant extrait de sa temporalité
L'aiguille reprend sa course lorsqu'est remis le cacheScellé pour toujours dans la mémoire papier
Un moment devient immuable, persistant
Temps jadis perdu, désormais évanescent
Aucun détail n'est oublié par le clichéPour pallier leurs souvenirs bien trop faillibles
Et rendre l'infini tant rêvé accessible
Afin de lutter contre le grand sablier
L'Homme capture le monde dans une boîte scelléeMais comme nos mémoires vont doucement s'estomper
La photographie est condamnée à brûler
VOUS LISEZ
Les 45 Jours
PoésieAu commencement était une chose, une sensation Un mot, une couleur, qui a formé l'idée Un agrégat informe modifié par l'action Du dieu de tout temps maudit, son humanité Rejetée. En marge de notre société Son grand pouvoir effraie tout autant qu'i...