Le singe passa devant Edwin et monta sur l'épaule d'un des deux hommes sans se soucier de lui. Cette fois, l'animal avait un sourire méphistophélien, comme si un démon se cachait derrière son âme de singe.
Était-ce une hallucination ?
« Les singes n'ont pas ce genre d'yeux ni ce genre de sourire. J'ai dû rêver. »Au même moment, Edwin en profita pour retourner à sa cabine, sans regarder en arrière.
Marchant dans différents couloirs, cette fois éclairés, il vit le marin qui l'avait prévenu. L'homme était assis sur une chaise, sa casquette à la main. Il regardait le sol, l'air malheureux.
Passant à travers la foule de passagers qui parlaient, riaient et buvaient, il vu la porte 289 et entra. Par le hublot, il pouvait voir le sombre ciel nocturne, simplement éclairé par le clair de lune et quelques étoiles. C'était une nuit de pleine lune. Fatigué des événements de la journée, il s'endormi sur le lit à l'arrière de la cabine, la tête pleine de pensées.Une sonnerie retentit. C'était son réveil. Edwin se réveilla avec difficulté, il avait un horrible mal de tête. Puis il ouvrit les yeux en sursaut. Il était dix heures.
Que faisait-il ici ?
Il se souvint d'être monté sur le bateau, le marin qui l'avait prévenu quand il est monté à bord...
Et puis soudain, il se souvint de l'homme en feu sur le pont et se lève rapidement pour vérifier son état avec les membres de l'équipage.
Seulement, comme un éclair, les yeux phosphorescents du singe lui sont venus à l'esprit. Il tomba à terre dans un violent vertige. Sa vue était brouillée, et sa tête déjà douloureuse devint de plus en plus lourde. Et avec un bruit aigu, sa tête heurta le sol dur de sa cabine.Quelques minutes plus tard, il reprit ses esprits. Il se réveilla et jeta un coup d'oeil à son bureau. Il était dix heures et quart. Il dû se dépêcher, le service du petit déjeuner s'arrêtait à dix heures et demie. En se rendant au restaurant du navire, Edwin s'interrogea sur la nuit dernière. Il se sentait un peu malade depuis qu'il s'était évanoui, mais il pensait qu'il avait juste le mal de mer, qu'il n'y avait pas de quoi s'inquiéter. C'était sa première fois sur le bateau, après tout. Il essayait de se persuader, car malgré tout, il ressentait un sentiment étrange, une sorte de peur. Une peur qui conduisait à un grand malentendu.
C'était comme s'il ne pouvait pas comprendre, accablé par ce qui se passait... Et soudain il se souvint des paroles du marin. « A moins que vous ne considériez la mort comme des vacances... ». Ces mots voulaient-ils vraiment dire quelque chose... ?
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THE OPHTHALMOLOGIST
Mistério / SuspenseNew York, Une croisière. Un docteur. Deux jumeaux. Un singe. - C'est un paquebot ? - Oui, c'est un paquebot. - C'est un voyage ? ...