12. It Hurt...

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(Nda: Les termes maman et mère seront utilisés dans ce chapitre, mais ne se réfère pas à la même personne.
Pour Sonic, maman est Longclaw et mère est Aleena.)
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Je quitte Tails, blessé.
Pourquoi il ne me l'a pas dit plus tôt?
J'aurais tout fait pour m'éloigner de Manic et... de ce numéro.

Je cours, mais pas trop vite.
Je cours comme n'importe qui.
Comme n'importe qui qui veut fuir.

J'évite de justesse les personnes que je croise, dans la rue, il y a bien eu un ou deux coups d'épaule perdu au passage, répondu par des insultes ou jurons.

Les larmes s'écroulent sur mes joues, en plus d'une fine neige, qui retombe en pluie.

La chose la plus dérangeante de Montréal me coupe le chemin, les travaux.
Je fais plusieurs détours, sans savoir où je vais, pour finalement débarquer à une bouche de métro.
Je passe rapidement ma carte, sachant qu'elle est presque vide, puis me dirige vers l'embarquement.
Les pieds derrière la couleur primaire, je prends le temps de demander à un aîné à quelle station sommes nous.

- Ohohoh! Tu n'as jamais prit le métro?

- Non, c'est juste que... Je n'avais pas le temps de vérifier.

- Nous sommes à "La Salle".
Je ne sais pas ce que tu traverse, mais crois-en mon âge, ça va aller, me dit-il plein de commpassion, la seule chose que tu ne dois pas perdre, c'est les étoiles.

Je ne comprends pas trop ce qu'il veut me dire, mais je lui répond d'un "mh" et le remercie, avant que le train souterrain n'apparaisse.

Il ralentit, alors que les portes s'ouvrent devant moi.
Les passagers pressés me contourne, mais je reste planté devant les portes, qui se referment.
L'homme de tout à l'heure s'assi, et de la fenêtre, me sourit en fesant un thumb up.
Il joint alors ses mains, ce qui j'y repense, devait sûrement dire "Je te soutient", mais j'y vit un pont.

Mon pieds droit m'attire vers l'arrière, puis le gauche le suit en tournant, je ne sais pas pourquoi, mais je vais me rendre sur le pont Champlain.

Une fois dessus, les voitures y passe rapidement, mais pas plus que moi.
Les émotions étant mon carburant, beaucoup plus puissant que ces dégoûtantes énergies fossiles.

Toujours plus vite, je finis par être gêné mon manteau qui, comme une voile de bateau, prend au vent, en sens contraire.
Je ne me fit pas prier, je le jeta au dessus du pont.

Le pont traversé, je tourne à droite, en ralentissant dans la pente de roches, passe en dessous, salut rapidement un ou deux sans-abri par respect, et continu mon chemin.

Longeant le fleuve, les couleurs orange du ciel apparaissent, avant de danser avec le jaune et les nuages rouges, alors que son violet se fait de plus en plus sombre.

Je m'y arrête, rempli mes poumons, l'état de choc et l'effort m'ayant époumoné en observant l'horizon, avant de continuer ma course.

Il fait maintenant complètement nuit, j'ignore depuis quand je cours alors que je m'immobilise, les mains sur les genous.

Je ne sais même plus où je suis.
Ma vue est trop embrouillé pour me repérer.
La seule chose que je sais, c'est que je ne suis plus sur Montréal.

Les deux pieds dans le fleuve glacé, pendant que ma respiration se coupe entre mes larmes, je pleure mes émotions; la colère,
la tristesse, la peur... le stresse, la confusion.
Et le manque.
Ce trou... j'ai beau le recouvrir de mes mains... impossible de le trouver.

- Maman...

Je sors mon téléphone de mon... manteau? Non, sûrement dans mon pantalon.
Après l'avoir trouvé, je vais voir l'historique d'appels.

La Vitesse Du SonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant