#6 Le son de ta voix

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Bonjour :) (ou plutôt bonsoir ^^") Je profite de ce chapitre pour vous dire qu'on a passé la barre des 300 vues, merci beaucoup !!! J'espère que l'histoire vous plaît et prenez soin de vous ♥♥♥♥♥ 

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[PDV Jungkook]

Mes muscles étaient hyper tendus, ils me faisaient mal. J'entendaient des voix résonner de loin, mais je ne parvenait pas à percevoir ce qu'elles disaient clairement.

Une odeur de pierre humide flottait dans l'air. Une brise de vent frais faisait valser une mèche de cheveux sur le haut de mon nez, le titillant d'une manière que je détestait. C'est en voulant la coincer derrière mes oreilles que je me rendit compte que je ne pouvais quasiment pas bouger. Mon bras droit était coincé.

J'ouvrit les yeux, j'étais recroquevillé dans une espèce de cage, une cage à chien. Je posa mes doigts sur les petits barreaux en métal, un métal gelé. Je sentis un frisson me parcourir l'échine, j'étais frigorifié. Il faisait très sombre et très froid, où étais-je ? Pourquoi je me réveillait toujours dans un endroit inconnu ?!

Je palpa les barreaux de la cage, de bas en haut, de droite à gauche. J'espérais trouver un verrou, un loquet ou quoi que ce soit, sans succès. 

"C'est quoi ce délire ? A peine sortis de prison, on se retrouve de nouveau enfermés ?!" la colère montait en moi à mesure que le temps passait. En parlant de "on", Ashley n'était pas là... La dernière fois que je l'avais vu c'était quand elle était derrière moi dans l'escalier en pierres. Après ça c'est le trou noir. J'avais beau essayer de me souvenir, la seule chose qui me vint fut un soudain mal de crâne. 

Dans tous les cas, j'avais un plan simple et efficasse, un plan qui ne changeait pas de d'habitude : mon habilité. Seulement cela faisait un bon moment que je n'entendait plus rien, l'endroit semblait désert. 

"NON ! Papa..." je sursauta. Une voix féminine venait de surgir à ma droite, juste à côté de moi. Il y avait quelqu'un. 

"s'il-te-plait..." la personne sanglotait. 

"Tu vas bien ?" ces mots sortirent de ma bouche par réflexe. Pire question à poser, c'était évident qu'elle n'allait pas bien. Elle semblait faire un cauchemar. Une idée me vint alors à l'esprit : pouvais-je lui ordonner de se réveiller ? Je n'avais jamais pénétrer l'esprit de quelqu'un endormi ou dans un état second. 

"N-ne me laisse pas..." soufflait-elle douloureusement. Son souffle passa doucement à travers mes oreilles et je lui permit d'envahir mon crâne. J'avais l'impression que ma tête était pleine de coton, c'était la première fois que je ressentais ça. Néanmoins je me sentais lier à elle, un lien invisible mais dont j'étais pourtant certain de l'existence. C'est une sensation indescriptible, comme quand on sent la présence d'une personne dans une pièce avant même de l'avoir vu, ou encore comme quand on sent le regard de quelqu'un dans notre dos, ce genre de sensation inexplicable.

"Je suis là." dis-je d'une voix posée et rassurante au possible. La femme avait un souffle rapide et saccadé.

"Maintenant écoute moi. Calme toi et reprend tes esprits. Tout va bien." il fallait parler de manière concise, utiliser des mots clairs et précis. Sa respiration commençait à ralentir, mais elle semblait toujours aussi crispée. 

Soudain une lumière vive innonda la pièce et me brûla les yeux. Le lien entre moi et la femme se désintegra. Je pressais mes poingts contre mes yeux pour atténuer la douleur avant de tenter de les rouvrir doucement. 

"Oui je les ai en face de moi." une voix de femme encore une fois, mais cette fois elle était grave. 

"Non ça fait 5 heures qu'ils sont en bas

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