Aime-moi

Chapitre 9

Hey !

Je vous poste le chapitre en avance, je risque de pas avoir le temps après 18h (heure Québec) et demain je vais avoir besoin de faire tout un travail que je peux pas faire trop aujourd'hui et j'aurais pas fini avant 18h (heure Québec). Donc je préfère poster en avance qu'en retard.

Et pour ceux qui se demande pourquoi j'insiste sur 18h (heure Québec) c'est que 18h au Québec, ça fait minuit en France et je me base beaucoup sur l'heure française quand je veux poster en avance, mais là ça va pas être possible à 18h pile, vu ce que je dois faire. Et Wattpad à pas une fonctionnalité magique qui ferait qu'on peut programmer à l'avance les mise en ligne - ce serait si bien, mais je comprends pourquoi non xD 

Enfin voilà voilà, bonne lecture !

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Il se réveille avec un sifflement dans les oreilles. Tout est flou autour de lui. Il ne parvient qu'à reconnaître une odeur : du sang. Il essaye de se concentrer dessus. Il essaye de comprendre à qui il appartient. Il n'arrive pas à bouger, il sent comme un poids sur son corps. Il essaye de se relever pour ne pouvoir que sortir un gémissement étouffé. La douleur est forte, il n'arrive pas juste soulever sa tête.

Sa vision s'éclaircie peu à peu, il distingue de plus en plus les contours de l'environnement qui l'entour. Il voit d'abord du vert, beaucoup de vert. Il voit ensuite des feuillages de dessiner, il les suit du regard autant qu'il peu, découvrant des branches, le haut de plusieurs troncs. Il comprend peu à peu qu'il se trouve en extérieur. Il ne sait pas ce qu'il fait ici, la raison de sa présence, la raison de cette douleur au moindre mouvement.

Parvenant à tourner la tête, non sans manquer de lâcher un cri de douleur, il voit des branches cassées et un tronc qui semble être tombé non loin. Ses sourcils se froncent, il se demande si c'est lui la cause de cette douleur. Pourtant, il ne se souvient pas s'être battu. Il voit de plus en plus de petits détails comme le sang sur le tronc, les morceaux de vêtements sur les branchages. Il ne perçoit aucune odeur les accompagner, du sang et la nature, rien de plus. Il comprend alors que c'est le sien. Il est l'être blessé.

Sa respiration est calme. Il est calme. Il s'étonne de ne sentir son loup se manifester, tenter de le relever pour chercher de l'aide. Il est tout aussi calme que lui, comme si quelque chose l'empêchait d'agir. Il essaye de l'atteindre, il essaye de comprendre ce qu'il a pu se passer et finalement une certaine peur l'envahis. Son loup à peur, ce n'est pas courant pour un alpha, ils sont difficilement effrayés.

Inspirant lentement, de fortes inspirations étant douloureuse, il se concentre sur la meute. Il ouvre ses sens et cherche tout être pouvant lui accorder de l'attention. Il ne sait où il est mais peut-être pourront-ils le trouver. Sans son loup il est incapable de savoir s'il est en danger et il n'arrive pas à le faire parler.

Il ressent de la panique dans les liens de la meute, son nom est prononcé de nombreuses fois, il perçoit des tentatives de contacte mais n'arrive à les atteindre. Tout semble brouillé. Tout est étrange. Il cherche Alpha, il tente de le contacter mais il n'arrive à l'atteindre. Il écoute alors toujours la meute, il cherche à comprendre ce qu'il s'est passé. Taehyung. Explosion. Alpha. Jungkook. Ce sont les mots les plus répétés, c'est ce qui agite leurs esprits.

Une explosion doit avoir eu lieu, il devait être présent comme Alpha et Taehyung. Taehyung. Il inspire trop fort se faisant tousser, la douleur est amplifiée mais une part de son esprit espère que ça atteindra la meute. Taehyung. S'il était là. Si lui va si mal. S'il ne peut contacter Alpha. Taehyung. Comment va-t-il ? Taehyung. Taehyung.

Il pense à lui. Il laisse repense à son visage, au son de sa voix. Il le chercher. Il tente de l'atteindre. Son loup grogne. Il le sent tout proche. Son loup couine. Il sent qu'il peut l'atteindre. Son loup semble pleurer. Et son esprit l'envahi. Son loup essaye de s'en échapper. Il le pousse dans l'inconscience. Il sent pourtant une douce caresse sur ses cheveux avant que le noir l'envahisse.