IX - Shall we start ?

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Nous entrâmes par les portes une fois que les gardes nous laissèrent passer. Les habitants qui étaient sortis pour voir ce qu'il se passait, dévisageaient étrangement le groupe que l'on avait rejoins. Je pouvais lire sur leur visage le sentiment de crainte et d'anxiété. Notre déambulation jusqu'au palais se fût dans une atmosphère tendue. Le silence régnait. Je n'arrivais pas à calmer l'angoisse de la suite des événements et le stress que cela me procurait que j'avais l'impression que les battements de mon cœur s'entendait dans tout Uruk. J'ignorais totalement comment la suite des événements allait tourner. Après plusieurs minutes 

Nous fûmes accueillis directement dans la salle du trône. Les chevaux furent amenés à l'étable où ils reçurent un très bon traitement. Les gardes postés aux portes du palais les ouvrirent. L'un d'eux se mit devant pour nous guider, et un autre ferma la marche. Une nouvelle fois, l'ensemble du personnel du palais firent une sorte d'allée d'honneur, interrompant leur tâche pour d'incliner devant les voyageurs, avant de reprendre. Pour la première fois, j'eus le temps d'admirer les peintures, les sculptures et les bas-reliefs qui ornaient les murs, les façades et les colonnes. Les chapiteaux avaient les couleurs les plus vives car la lumière du soleil ne les atteignaient pas, et les détails restaient fins malgré le brut de la matière première. Plusieurs petits puits de lumière sortaient du plafond, permettant d'éclairer notre passage sans trop laisser passer la chaleur de l'extérieur qui était étouffante.

Une dernière immense porte s'ouvrit devant nous, laissant place à un grand espace devant le trône, sur lequel Gilgamesh était assis, de manière totalement décontracté, voir insolente. Je retins de soupirer vis-à-vis de son attitude. Nous avançâmes puis nous nous arrêtâmes et nous écartâmes pour laisser les deux dirigeants s'exprimer. J'observai la scène depuis la surélévation qui supportait les colonnes, de part et d'autres de la pièce.

"Bienvenu dans mon palais étranger. J'espère que ton voyage s'est bien déroulé

_ Tout s'est bien passé. Le voyage fut rude certes mais il en valait la peine. Je n'ai jamais vu une aussi belle demeure
_ Tu pensais vraiment pouvoir admirer pareil ailleurs ? Ou bien tu te moques de ma richesse étranger
_ Je n'oserai pas, voyons, votre grandeur n'a d'égal dans ces déserts. Disons que mon imagination ne pouvait rêver de plus grandiose
_ Je vois. J'eus ouï dire que vous êtes un grand conquérant
_ Les nouvelles vont vites malgré votre technologie. Mais je vous confirme. Tous villages et villes depuis le nord jusque l'est, en passant par l'ouest.
_ Ainsi donc, et vous pensiez réellement pouvoir prendre ma cité
_ Bien sûr que non, je ne m'y tenterai pas. Un simple humain ne peut rien face à du sang divin. néanmoins, je suis venu vous proposer un marché
_ Personne ne marchande avec moi, moi seul décide de ce que je fais de toutes les personnes présentes dans cette cité. Je suis cependant prêt à écouter ce que vous avez à dire, ce soir autours d'un banquet. Qu'en pensez vous ?
_ Je serais très honoré
_ Très bien alors, il claqua des mains, amenez ces voyageurs dans leur chambre respective. Pour ce qui est des troubadours qui vous ont rejoins dans votre voyage, donnez leur tout ce dont ils ont besoin pour se préparer pour ce soir. Les autres, disposez"

Sur ces mots, tout le petit monde resté immobile jusque là se mit à bouger, amenant chaque personne à leur chambre.

Je réussis à ma faufiler dans ma chambre. Là-bas, je pus souffler un peu. Je retirai le voile qui me faisait respirer mon propre souffle depuis le début de la journée, puis jetai mes affaires de côté. Je m'affalais sur mon lit, rejointe par le loup qui m'écrasa de tout son poids pour me faire comprendre de l'emmener avec moi la prochaine fois. Je le repoussai car sa chaleur plus celle de l'extérieur m'étouffai. Je remarquai une servante qui se cachait dans l'encadrement de la porte, n'osant pas rentrer à cause de la bête. Je me levai et allai la rejoindre:

Daydream/Travel through timeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant