les cris dégringolent le long des lèvres, on se perd dans la nuit comme on sombre dans l'alcool. les voix éraillées s'envolent dans le ciel et on reste là, à les regarder s'échapper. la terre nous avale, la descente aux enfers est brutale. les embranchements de la vie, perdus au milieu de la cohue les corps suffoquent. le monde est si gris que le jour a disparu.
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métro
Поэзияquand dieu crée le paradis, les hommes créent leur enfer | mai deux mille dix vingt |