l'obscurité martèle nos âmes, on est marqués au fer rouge. les coups sont réguliers, précis et seuls les points faibles sont touchés. les ombres du dehors savent comment tuer sans égratigner. et les cœurs se vident de leur sang, doucement mais personne ne le voit. la souffrance est invisible, chacun dans un coin on suffoque. on aimerait survivre, si seulement le soleil réapparaissait. si seulement on pouvait remonter vivre mais on est voué à mourir sous terre dans la symphonie des roues sur les rails.
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métro
Poetryquand dieu crée le paradis, les hommes créent leur enfer | mai deux mille dix vingt |
