Flower of Evil •Woosan•

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Lorsque finalement Soyeon avait refait son apparition suivi de Wooyoung,il n'avait pas adressé de regard aux autres tandis que cette dernière se retournait vers lui en souriant.

- Tu sais,tu as toujours été mon préféré. Je pensais que tu aurais changé ces dernières années dans cet endroit mais on ne change jamais réellement surtout lorsque l'on est quelqu'un comme toi,je suppose.

Wooyoung n'avait pas répondu la regardant simplement partir avant de s'approcher de ses amis et de simplement reprendre ce que lui avait prit Wheein les arrachant presque des mains de San.

- Ne touche plus à mes affaires,Wheein.

Il était reparti sans rien dire de plus sous le regards des autres. Yunho avait finalement confié qu'ils savaient parfaitement qui était Wooyoung mais que ça ne leur avait jamais posé de problème puisqu'ils avaient même fini par réussir à être leur ami. San avait soupiré tout en rejoignant le plus jeune,après avoir confié Wheein a Sana,ce dernier étant dans leur chambre rangeant ses affaires.

- Que voulait elle ?

- Rien d'important.

- Tu mens.

Le plus jeune s'était retourné affichant un petit sourire en coin.

- On dirait qu'avec cette vie,mes talents d'acteur en ont pâti.

- Tu n'aurais pas dû parler à Wheein de cette façon.

- Et alors ? Elle n'aurait pas dû toucher à mes affaires. Finalement,je ne suis pas celui que tu aurais voulu que je devienne,n'est ce pas ?

- Je n'ai jamais voulu te faire changer.

- C'est faux,rétorqua Wooyoung,tu veux que je sois comme toi. Que je sois comme les autres mais je ne peux pas ! J'ai fais des efforts,j'ai compris que penser être au dessus des autres n'était pas une bonne chose parce que je n'avais plus le choix.

- Je t'ai aimé en tant que prince et je le fais encore,je n'ai pas besoin que tu sois comme moi mais ici tu n'étais plus un souverain,tu as simplement dû t'y adapter. Tout ce que je te demande c'est de ne pas risquer ce que nous avons actuellement. Que voulait-elle ?

- Elle a besoin de moi pour protéger son pays. Ce n'est pas ce que tu souhaitais de moi ? Que j'aide les autres ?

- Pas en dépit de notre vie. Soyeon n'est pas quelqu'un à qui l'on peut faire confiance.

- Tu penses que je ne le sais pas ? Je l'ai connu bien avant toi. J'ai été dans ce milieu la majeure partie de ma vie.

- Tu ne peux pas l'aider.

- Je ferais ce que je désire,répondit le prince déchu.

- Que ferons nous si en l'aidant,quelqu'un se rend compte que tu es vivant ? Tu penses réellement qu'elle nous laissera en paix ici ensuite ? Ne sois pas naïf,Wooyoung.

- Je t'interdis de me parler de cette manière,je suis...

Wooyoung n'avait pas continué. Il n'était plus prince depuis longtemps réduit à n'être qu'une personne du peuple. Il était contrarié à cet instant,énormément. Il avait préféré ne pas rester plus longtemps et s'en aller laissant San seul.

Le serviteur était ressorti rejoignant les autres et s'occupant des enfants jusqu'à entendre un bruit assez sourd qui n'avait étonné qu'à moitié. Il s'agissait certainement de Wooyoung qui était entrain de leur faire une crise comme il le faisait de temps à autre de contrariété. San avait soupiré alors que Soojin le regardait.

- Il t'a dit quelque chose ?

- Mis a part des reproches sur le fait que j'ai voulu le faire changer ? Pas grand chose. Il fait sa crise et quand il sera calmé,je verrais. Je sais juste que Soyeon a besoin de lui pour sauver son pays mais pas vraiment de plus.

La jeune femme avait simplement hoché la tête pensive alors qu'ils continuaient de s'occuper des enfants. Cette fois,il n'avait pas revu son amant durant le reste de la journée lui prouvant qu'il était bien plus contrarié que jamais. Il avait lu son histoire à Wheein avant de retourner à sa chambre où bien sûr l'ancien souverain n'était pas. San ne s'en était pas formalisé connaissant l'autre par cœur et s'était donc couché en se disant qu'il finirait bien par revenir.

Son intuition s'était confirmée lorsqu'il avait entendu la porte s'ouvrir puis se refermer et des pas s'approchant doucement. Il ne s'était pas retourné avant de le sentir s'asseoir sur le lit et lui embrasser la joue.

- Je suis désolé,fit Wooyoung.

San avait bougé pour le regarder. Il ne voulait simplement pas qu'après tout ce qui était arrivé,il puisse perdre le plus jeune.

- Je t'aime,San,avait-il continué,j'ai essayé de changer pour toi. Mais je ne pense pas le pouvoir réellement.

- Je ne te demande pas d'être différent. J'ai vu tout ce que tu as fais ces dernières années. J'ai simplement peur que Soyeon ne brise notre bonheur. Tu...n'es pas heureux ?

- Je suis heureux avec Wheein et toi. Cet endroit est notre refuge depuis si longtemps que je l'apprécie. J'apprécie les autres. Mais parlons-en demain. Est ce que tu vas me lire mon histoire ?

San s'était redressé appuyant son dos contre la tête du lit tandis que Wooyoung s'était changé et prenait le livre avant de venir se mettre contre lui.

- Tout ce que j'ai fais jusqu'ici,je l'ai fait pour toi,fit le plus jeune.

- Tout ce que j'ai pu faire était pour toi également. Je t'aime.

Le prince avait sourit alors qu'il commençait à lui lire son habituelle histoire qui cette fois,résonnait presque différemment.

Dans la nuit,Wooyoung s'était silencieusement levé prenant quelques unes de ses affaires et sortant sans un bruit de la chambre. Il avait marché jusqu'à la sortie avant de sursauter en entendant une voix.

- Tu comptes t'enfuir ?

- Soojin. Je ne fuis pas.

- Je vais venir avec toi.

- Quoi ? Non.

- Je t'ai déjà sauvé la vie,tu crois que tu vas pouvoir te passer de moi ? Tu rêves.

La jeune femme avait sourit tandis qu'il se rendait compte qu'elle avait su prévoir son départ puisqu'elle était déjà prête. Il avait fini par céder sortant avec elle dans le silence le plus total et rejoignant non loin du bâtiment Soyeon qui était accompagnée d'une autre jeune fille,Wooyoung l'avait interrogée du regard.

- Elle est mon chevalier. Je ne pourrais pas être avec toi sans arrêt donc,elle sera celle t'accompagnant. Enfin,vous accompagnant. Je pensais que tu aurais emmené ton serviteur. A moins qu'il ne sache rien ?

- Ce n'est pas important.

- Non,tu as raison. Allons y. Heureuse de vous retrouver,majesté,avait elle conclu en souriant.