Les combats d'une Orpheline

chapitre 7

*** Pdv Ami***

Je venais de retrouver mon oncle dans le bureau de mon père et le voir assis à sa place me rendis un peu triste.

- assied toi

-  d'accord

- bien . Maintenant que ton père ne vit plus et que tu es seule désormais tes autres oncles et moi même avons pris un certains nombres de décision te concernant. Premièrement tu n'habitera plus dans cette maison car elle sera mise en location . Tu habitera maintenant chez moi à Kosa ( kosa est un petit village près de mokolo ).

- mais et mes études alors ?

- on t'inscrira au lycée de Kosa. Tu finira l'année là bas.

- mais  je ne peux pas quitter mon école . Papa avait déjà tout payé. Enplus je suis en classe d'examen

- si si tu quittera cette école et cette ville. C'est une information pas une demande donc prépare déjà tes affaires par ce que après l'enterrement c'est le départ.

Plus rien n'arrivais plus à sortir de ma bouche. Juste des larmes qui perlaient sur mes joues.  J'avais maintenant la tête baissée et j'écoutais attentivement ce que disait mon oncle.

- nous avons contacté l'avocat de ton père et il a bel et bien laissé un testament mais il lui a fait promettre de n'ouvrir le testament que un an après sa mort . Nous n'en connaissons pas les causes mais nous allons respecter sa dernière volonté. Quant à toi tu vas devoir changer de comportement. Tu n'auras plus cette vie de riche à laquelle ton père t'a habitué. Tu devras apprendre à vivre avec le minimum. Enplus de cela tu es très mal éduquée alors ton séjour chez moi te fera du bien. Tu n'as jamais été proche de nous mais désormais apprend à connaître la famille de ton père qui est aussi ta famille. J'espère que tu as compris ce que j'ai dis...

- oui (pleurs)

- voilà tu peux disposer.

Je couru vers ma chambre en essayant de retenir mes larmes . En chemin ( dans le couloir ) une cousine me lança un salut auquel je ne pu même pas répondre. Je rentra dans ma chambre et me laissa tombée au sol en pleurs. Mes amies se rassemblèrent toutes autour de moi :

- Carole: hey princesse c'est quoi le problème ?

- Raï : ami dis nous ce qui se passe. Qu'est ce que ton oncle t'a dit ??

-Pasci:  les filles laissons la se calmer d'abord. Lève toi chérie viens t'asseoir.

J'étais couchée sur les pieds de Carole depuis déjà plus de 30 minutes. Elle me caressait les cheveux. Ça me fesait du bien et je ne pleurais plus mais mon cœur avait toujours comme une boule sur le point d'exploser. Personne n'avait parlé depuis tout à l'heure ; elles me laissaient sûrement du temps pour me calmer. Je me décidais donc enfin à leurs parler :

-  je vais vous quitter les filles. Je vivrai maintenant chez mon oncle à Kosa. On partira juste après l'enterrement.

- Raï :  quoiiiiiiii ? Mais pourquoi ?

- moi: J'aimerais le savoir.

- Carole : mais il n'a pas le droit de faire ça. Tu as déjà commencé l'année ici.

- moi : c'est mon oncle et tu sais très ce que représente les oncles dans la famille africaine.

- Pasci :  olala sorry ma chérie. Mais ne t'inquiètes pas c'est juste pour quelques mois. Nous irons en faculté bientôt.

- Carole :  Pasci a raison Ami. C'est juste pour un temps. Enplus tu m'as dit que la femme de ton oncle est très gentille. Vous avez parlé à l'hôpital Norh.

- moi:  merci les filles. Ça me réconforte beaucoup. Oui ma tante m'avait donné bonne impression. Mais cela ne me rassure  pas . Enplus ya la première fille de mon oncle  je vous avais dit qu'elle me regardais vraiment mal .Mais le plus dur c'est que vous allez beaucoup me manquer.

- Raï :  oooooorh tu vas nous manquer aussi  bb. Mais on sera en contact ne t'inquiètes pas. Et ta cousine ne la calcule même pas okay ?

- moi: Oui bien-sûr.
Mon père me manque vous savez

- Carole :  et c'est normal chérie. Mais nous nous sommes là d'accord ? On ne te laissera jamais tombé.

-moi: merci mes amours. Pourquoi David n'est pas encore là ?

- Carole:. Il répète une élève ce soir.

- Raï: et comment tu sais ça toi?

- moi: oui comment tu le sais . Vous vous connaissez à ce point ?

- Carole : euh bien-sûr que non. Je l'ai juste entendue en parler à sa mère. tu sais très bien qu'on ne se connais pas .

- pasci : hunnnn. hey les filles ça vous dirait des biscuits pure Bliss j'en ai apporté. 

- moi: bien-sûr je suis partante. Nos préférées

- Raï : ah oui. Allé donne. La bouff d'abord

- Carole : je n'ai pas trop envie. Je vais plutôt aller m'acheter des fruits juste au carrefour.

- moi: bon pied la route . Pasci donne moi sa part de biscuits.

- Pasci : avec plaisir.

- Raï : on partage dey

- moi: jalouse va. Tu n'aura rien

- Raï : tu as menti .

Et cette gamine sauta sur moi pour m'arracher le paquet. C'était parti pour une course dans la chambre

- Pasci : vous êtes des gamines vous. 😂😂😂

On avait des oreillers et dès qu'elle lança ça on eu la même idée

- Pasci : pourquoi vous vous arrêtez ? Ah Nooooooon n'y pensez même pas les filles 😅😅

- Raï et moi: on y va

on était maintenant toutes deux contre elle. Et elle fesait maintenant parti du jeu. Seigneur j'espère qu'elles rangeront avant de partir.  😅

**** Pdv Carole****

Je venais d'arriver où il m'avait indiqué et je ne le voyais pas. C'était assez sombre sous les arbres pendant la nuit. J'avais même déjà peur. Je decida donc de l'appeler :

- allô mais où est-ce que tu es ? J'ai peur moi.

Je sentis quelq'un m'enlacer par derrière et je savais que c'était lui. Ses grands bras et son parfum irrésistible. Il me donna un bisou dans le cou. J'étais aux anges.

- tu m'as manqué princesse ( me chuchota t'il dans les oreilles. Oh my god sa voix était juste magnifique. Toute cette émotion mélangé au vent frais que rejetaient les arbres me donnait des frissons)

- a moi aussi tu m'as manqué .

Il me retourna et nos yeux, nos souffles,  parlaient à notre place. On sentait tous les deux le désir qu'avait l'autre à cet instant. Il s'approcha  un peu plus de moi et captura mes lèvres. C'était parti pour un long et doux baiser que je sentis dans mon plus fort intérieur. Avec lui je comprenais l'expression " avoir des papillons dans le ventre".

Fin du chapitre

Alors d'après vous c'est qui l'amoureux de Carole.

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