C'est de sa faute.

Chapitre 2

BluesParis Flamingos, XI ème arrondissement, 4 mars 2028, 20h20

-Mais enfin où est-elle passée ?

Cela faisait plus de un quart d'heure que  j'attendais devant la boite, et le videur commençait à s'impatienter. Une femme d'une vingtaine d'années seule devant une boite de nuit de riche n'est pas bien vu. Mais je ne pouvais pas rentré sans Sasha. Alors j'attendais.

À 19h, un peu avant, j'avais commencé à me préparer. Je m'étais assise devant ma penderie géante et avais opté pour une robe courte et décontractée noire, avant d'aller me maquillais dans la luxueuse salle de bain, même son maquillage était payait par l'agence, alors elle se faisait plaisir avec les plus beau mackeup ext...

Je me regardais d'abord dans le grand miroir ovale adossé contre le mur et j'y vis le reflet d'une jeune femme de 25ans pas plus, un peu trop musclé pour son âge, qui me regardait d'un air critique. Je ne pouvais pas me plaindre de mes formes, qui était correcte, mais effectivement j'étais plus musclé que la moyenne : les entraînement à la lutte et la salle de musculation trois fois par semaine avaient transformé mon corps d'adolescente boulotte en une femme au ventre plat et au épaule presque carré.

« Malgré tous ces entraînement Sasha gardait un corps très féminin et aussi...

Rôô, ce n'était pas le moment de dresser le portrait parfait de ma meilleure amie. Revenons-en à mon reflet, malgré leur forme légèrement carré, mes épaule était caché par ma chevelure auburn, et mon visage était plutôt joli, malgré mon nez épaté en trompette. Des yeux noisette encadré de longs cils noir et une bouche au lèvres pulpeuses. Des joues légèrement ronde qui me donnait des airs d'adolescente mais cet aspect était éffacé par le fait que je culminé à 1 mètre 70.   Bon d'accord je n'étais pas horrible. Maintenant que je m'étais convaincu, place à la magie du maquillage.

Un peu d'anti-cerne, du fond de teint, de l'eye-liner, du fard à paupière, du mascara, du gloss... Bon, on était pas mal.

Ensuite, les cheveux. Qu'allais-je en faire ? Les lisser, les onduler, les boucler, les friser, les attacher, leur faire des anglaises... Hum question à laquelle j'ai passé 10min à réfléchir, en fixant, septique, mon reflet.

Je les lisse, c'est le plus simple toujours penser à la simplicité.

Ça y est je suis prête !! »

-Et voilà, je suis là ! Je t'es manquée ?
C'était Sasha, enfin.

-Ah, c'est pas trop tôt, je sais que la ponctualité n'est pas ton fort mais 20min de retard, quand même. Qu'es qu'y t'as pris autant de temps ? demandais-je en remarquant qu'elle ne s'était pas changé.

-Une sombre histoire je te raconterais ce soir, mais pour l'instant allons danser !!

-Oui, allons-y !

Et nous nous dirigeons vers le videur qui me regardait tout à l'heure. Après avoir du montré nos cartes d'identité, nous avons débouché sur le salon enfumé de la boite, avons commandé à boire.

Il devait être 1h du matin et nous commencions à être légèrement fatigué. Alors que nous allions sortir de la boite, nous nous sommes fait arrêter par un homme d'environ 25ans. Il à commencé par faire glissé son doigt sous ma bretelles de robe. Par réflexe, j'attrapais ses deux doigts et lui tordis méchamment. Il cria et me dit que l'on se reverrait.

-Si tu le dit espèce de pervers.

Je me retournais vers Sasha elle regardait la scène elle me dit en rigolant:

-Le pauvre il ne savait pas à qui il s'attaquait.

Je souris et dis:

-Ouais il ne reviendra pas. Aller on rentre.

Et nous sommes rentrées au loft, puis nous nous sommes couché.