Chapitre 5

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Dans l'avion, quelque part au dessus de la frontière Italienne, 6 mars 2028, 6h30

-Alors comme ça tu étais meilleure amie avec Sasha ? c'était Lara qui avait engagé la conversation, après 25 minutes de silence.

-Oui, elle l'est toujours tant que je n'aurais pas de preuves...

-Tu veux vraiment lutter contre toutes les preuves qui l'accablent ?

-Non, je veux seulement m'assurer qu'elles sont réelle. Tout le monde peut pirater un téléphone ou un ordinateur alors que mes yeux cela risque d'être compliqué de les fausser. Même si la poudre et les paillettes y sont déjà parvenues.

-Je comprends, tout pour la sauver.

-C'est faux, tu ne comprends pas.

-Si, car j'ai déjà eu une meilleure amie, tu vois. Elle était extérieure au FBI. Je pensais qu'elle ne connaissait même pas mon véritable emploi, mais je me suis trompée... Une nuit dans mon sommeil, elle a essayé de me poignarder avec un couteau de cuisine. Heureusement ma porte grince, je me suis réveillée au premier grincement... et je l'... je l'ai vu avec ce couteau, les larmes commençaient à couler le long de ses joues, Je l'ai maîtrisé et lui ai demandé pourquoi, elle... elle m'a dit qu'ils lui avaient dit de le faire. Je lui est demandé qui et... e...et elle a répondu « La G. », qui est...

-Le gang le plus connu des Yvelines, je sais, dis-je d'un ton compatissant

-Oui, dit-elle dans un murmure

-Tu l'as livré ?

-Oui, répéta-t-elle

-Oh !

-Je ne pouvais pas la laisser comme ça, partir dans la nature. Alors... je l'ai livré. Grâce à elle, nous avons interpellé le tiers du gang, ce qui est énorme. Malheureusement elle n'était qu'un membre exécuteur, elle ne connaissait presque aucun membre.

-Alors pourquoi était-elle devenu ton amie ? dis-je en redoutant la réponse

-Pour m'éliminer, c'était son but premier. Elle est restée 6 mois avec moi comme confidente, amie... Juste pour me mettre le couteau sous la gorge...

-Je suis désolée.

-Ne le sois pas c'est du passé, dit-elle en essuyant rageusement ses larmes.

Puis nous replongeâmes dans le silence.

Nous étions à 10 minutes de Palerme, lorsque le pilote de notre jet privé dit :

-Un projectile fonce vers nous. Veuillez vous attacher, s'il vous plaît. Cela risque de secouer.

-Merde, on devait rester discrètes, c'est loupé, constatais-je

-Ouais, surtout si c'est la Mafia, me répondit la voix de Lara, qui était parti au toilettes juste avant l'annonce.

Elle se dépêcha de rejoindre son siège et de boucler sa ceinture.

D'un coup l'avion vira de bord si brutalement que les verre de jus d'orange que nous nous étions servis volèrent à travers l'avion avant de se fracasser contre un hublots.

Je tendis l'oreille et entendis des pas.

-Mais leurs but n'était pas de nous bombarder mais de nous aborder ! Hurlais-je à Lara

-Hum, ce n'est pas le meilleur moyen d'obtenir un rencard, dit-elle en se baissant pour attraper son pistolet dans son holster

-Ouais, mais je crois qu'il va falloir offrir une danse à ses messieurs, dames, dis-je en montrant de mon menton la porte en train d'être découpée

Lara bondit dans les toilettes et me décocha un sourire qui voulait dire : "Si tu est en mauvaise posture, je gère" avant de s'enfermer dans la pièce exiguë.

Je tirais moi aussi mon pistolet et visais la porte.

Dès le moment où la porte de l'avion lâcha, je tirais 2 balles et me jetais sous les sièges les plus proche. Un hommes rentra. Les deux balles se fichèrent dans son gilet par-balles. Il regarda dans ma direction et pointa son armes sur moi.

Je me relevais lentement et levais mes mains au-dessus de ma tête en posant mon glock sur le siège duquel j'émergeais. Une fois sur que je ne pouvez rien lui faire il détacha les yeux de moi et accrocha le câble d'acier qui pendait de son baudrier à la barre au-dessus de la porte qu'il avait défoncé. J'en profitais pour l'observer.

Il était coiffé d'un casque avec visière, de sorte que je ne voyais pas son visage. Il était plutôt grand était vêtu d'un treillis noir, de bottes également noires et d'une polaire grises sous son gilet par-balle. Je ne remarquais aucun très qui le différencierait des autres.

Au moment où je me disais qu'il était étrange qu'il soit seul, trois autres hommes identique débarquèrent par le trou qu'avait laissé la porte.

C'est de sa faute.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant