Chapitre 9

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PDV anonyme :

Cela faisait plus de dix minutes que l'on suivait la jeune femme dans les rues de San Francisco. On l'avait aperçu en train de quitter le cimetière.

De temps en temps elle se stoppait. Je pensais alors qu'elle se sentait suivit mais ne savait pas si c'était son imagination ou tout simplement la pure vérité. Elle était tellement méfiante que c'était presqu'impossible de l'approcher sans qu'elle détecte le moindre bruit suspect. On enregistrait les moindres gestes de sa part.

En tout cas la chose dont on était sûr c'est qu'elle n'était pas armé : c'était peut-être notre chance cette fois.

- Chef ?
- Oui ? Répondis-je.
- On y va quand ?
- Patience Boris, il faut attendre le bon moment et ensuite on attaque.
- Mais ça fait un quart d'heure maintenant... Râla-t-il.
- T'as de la chance que tu sois mon meilleur homme parce que je t'aurais déjà dégagé avec ton foutu caractère. Tu me saoules vraiment parfois.
- Rho c'est bon hein ! Je ne suis pas là pour glander je suis là pour tabasser la meuf de Tyler !
- Mais qu'est-ce que t'as avec lui ? C'est pas parce qu'on la butté que tu dois te comporter comme ça ! Soit mature un peu ! Je te croyais plus intelligent ! Je commençais alors a crier tellement j'étais excédé pas lui.

Il se mit alors a souffler, je regardai ma montre et remarquai qu'il était déjà plus de 19:00. Dans 5 minutes on l'attrape et je sens qu'elle va se souvenir de ce qu'on va lui faire ! Mais pendant ce temps la, on continuait notre chemin discrètement ne voulant pas nous faire repérer et que notre plan tombe à l'eau encore une fois.

Ça fait plusieurs fois déjà qu'on la suivait mais soit elle est toujours accompagné ou encore elle a son flingue avec elle ! Et par un coup de chance aujourd'hui aucun des deux n'est la pour nous empêcher de foutre sa journée en l'air.

- On y va ! Informai-je mon acolyte lorsque la jeune femme tourna dans une rue peu fréquentée.

Et sans perdre de temps on accélérera le pas et entra dans la même rue qu'elle. Avant qu'elle ne puisse dire quelque chose on la plaqua contre le mur et Boris lui envoya un poing dans sa figure. Du sang commença alors à couler de son jolie petit nez.

Cependant, sans étonnement de ma part elle se défendit en envoyant des coups de pieds dans les jambes et la où vous savez. Ce qui était sur c'est qu'elle savait se battre. Mais étant deux contre un, elle avait aucune chance de s'en sortir indemne excepté son nez.

Je lui bloquais les bras derrière son dos et la maintenait afin que Boris puisse continuer ce qu'il avait à faire sans dérangement. Il lui donna quelques coups dans le ventre et les cotes. Si je ne la tenais pas elle serait déjà tombée à terre : ses jambes tremblaient.

Quand j'en avais marre je la jetais au sol. Elle essaya de se relever mais ses forces la quittèrent peu à peu. Avant de déguerpir, Boris s'accroupit devant elle et lui dit :

- La prochaine fois on ne s'arrêtera pas et tu pourras dire au revoir à ta famille et à ce monde nul à chier. A non tu pourras pas tu seras morte avant de pouvoir faire quoique se soit. L'avantage c'est qu'on te donnera l'opportunité de retrouver ton cher Tyler en enfer ! Tu peux pas savoir a quel point c'était excitant d'avoir le revolver chargé appuyer sur son crâne alors qu'il était à genoux, son dos me faisant face. Et tu sais, je lui ai demandé vers qui sa première pensée allait et il m'a dit toi ! C'était tellement mignon. Et tu sais ce qu'il m'a dit ? Il m'a demandé de te laisser tranquille ce que t'as bien compris je ne ferai pas et puis qu'il t'aimait. J'en avais tellement marre de son monologue à l'eau de rose que j'ai appuyé sur la gâchette et BOOM ! Plus de Tyler ! Son corps s'est écroulé comme une masse devant moi. Son sang se déversant tout autour de lui. C'était le meilleur crime de ma vie ! Et le second sera le tien et la je pourrais dormir en paix !
Bisous babe. Au plaisir de te revoir.

Il lui tourna alors le dos et s'éloigna. Il m'avait bluffé je n'avais jamais été aussi fier de lui. C'est pour ça que c'est le meilleur ! Il n'a aucun scrupule à descendre les gens et aucune pitié. Aucun sentiment n'est permis dans ce métier. Une émotion et tu peux dire adieu a ton job. On accepte pas les compatissants avec les victimes dans ce domaine.

Après un dernier coup d'œil au corps à moitié mort je partis rejoindre Boris qui devait m'attendre à la voiture.

PDV de Candice :

J'avais énormément de mal à bouger et à respirer. Ils n'y étaient pas allés de main morte. Je ne m'étais même pas rendu compte qu'ils étaient juste derrière moi. Ils m'avaient pris au dépourvu et je n'avais rien pu faire.

Et puis le mec noir quand il s'est approché de moi et a commencé à me parler de Tyler, j'ai sentis une rage m'envahir et puis de la tristesse face à son dernière aveu. Il avait dit qu'il m'aimait avant d'être assassiné par ce connard !

Les larmes dévalèrent mes joues à la simple pensée de mon copain disparu.

Ayant repris mes esprits, je plongeai ma main dans la poche de mon jean pleins de cette substance rouge. J'en avais vu de nombreuse fois mais quand je sais que celle-ci m'appartient j'en aie des hauts le cœur. Je sortis alors mon portable et composa le premier numéro qui me vint en tête :

- Allo ? Entendis-je la voix de Peter à l'autre bout du fil.
- Pe...Peter ?
- Candice qu'est-ce qu'il se passe ?
- Vi...vient me cher...chercher s'il t...te plaît, le suppliai-je.
- Oû es-tu ? Me demanda-t-il.
- Dans la rue ap...après le virage en f...face du petit café où on v...va tout le temps, lui dis-je en bégayant tellement j'avais mal. Chaque souffle me faisait terriblement souffrir.
- D'accord j'arrive tout de suite. Et Candice qu'est-ce qu'il s'est passé ? j'entendais les garçons s'agiter autour de lui, ils avaient l'air inquiet.
- Ils étaient deux et...

Je ne pus finir ce que je disais que ma vue se troubla, j'entendais à peine ce que me disait Peter. Je réussis juste à entendre mon prénom sortir de sa bouche... Il commençait même à crier du au silence qui persistait et n'étendant pas de réponse de ma part. Cependant je n'avais plus la force de parler et mes paupières se fermèrent doucement. Je sombrais dans l'inconscience.

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