CHAPITRE HUIT; AU REVOIR
« please say something, my heart is pounding, my lungs are bound to explode. »
"C'est- c'est toi." Murmure Clara, et elle a soudain l'impression d'étouffer. "Le Soldat de l'Hiver- je ne savais pas que tu t'appelais Bucky."
"Et je ne savais pas que tu t'appelais Clara- passé un tempsje pensait que tu n'étais pas réelle." Il sourit timidement.
"Pas réelle ?" Elle lève un sourcil.
"Je pensais devenir fou, ou alors tu était un ange que j'étais le seul à voir." Il se confit, rangeant ses mains dans ses poches.
"Pourquoi tu es là, réellement ?" Clara lâche un soupir et place une mèche de cheveux derrière son oreille.
"Aides moi. Je t'en supplie." Est tout ce qu'il chuchote.
Il n'a pas le temps de finir sa phrase qu'elle se jette dans ses bras.
Elle enroule ses bras autour de son cou et, inconsciemment, il enroule les siens autour de sa taille.
Ils restent comme ça un moment.Ils retrouvent tout les deux un certain confort .
Il parait étrange que deux personnes qui se connaissent à peine ressentent quelque chose de si fort en eux, mais Clara et Bucky ne trouvent pas ça étrange.
Ils acceptent tout les deux ce sentiment et ne souhaite rien d'autre que de profiter de la présence de l'autre."Tu es suivit." Bucky chuchote discrètement dans l'oreille de Clara. "Ne bouges surtout pas."
Paralysée par une vague de panique, Clara sent un pistolet se glisser dans la poche de son jean.
"Il y a sept agent d'Hydra qui nous entourent, j'ai compté." L'informe Bucky, et la lâche doucement.
Ils se font maintenant face, et il à l'air incroyablement calme."Qu'est-ce qu'on fait ?" Crie presque Clara, attrapant sa main.
"On court." Il dit et en entrelaçant leurs doigts.
Moins d'une seconde plus tard, ils s'élancent dans les rues, le vent dans leurs cheveux et une vague d'agents derrière eux.
La foule s'écarte, les gens hurlent, mais le bruit le plus dominant reste le bruits des balles qui volent.Bucky tire en retour, tout comme Clara, mais bientôt tombent à sec de munitions.
Ils continuent de courir, et courir, attendant en vain les renforts.Ils courent dans les rues et se cachent rapidement, jusqu'à ce que les agents abandonnent.
Lorsqu'ils trouvent refuge dans une allée, Clara laisse échapper quelques larmes et sa respiration est saccagée.
Elle prend conscience de la balle logée dans son abdomen."Clara ?" Les yeux de Bucky s'arrondissent dans la panique alors que la femme se laisse glisser le long du mur, sa main appuyant sur ses cotes et se noyant dans son propre sang.
"Non, non, non." Bucky se frappe mentalement alors qu'il regarde autour de lui, essayant du mieux qu'il peut de faire pression sur la blessure. "Restes avec moi, je t'en supplie, ne t'endors pas." Il murmure, retenant un pleur.
Malgré le fait que les yeux de Clara se ferment d'eux-même, elle arrive à faire ses adieux.
Cherchant dans sa poche, elle lui tend un bout de papier froisser."Maison." Elle commence, mais Bucky n'écoute pas, tandis qu'il la sert dans ses bras et essaye de toutes ses forces de la maintenir en vie.
Une pulsion électromagnétique est envoyée dans leur entourage, coupant leur communication avec les autres.
Bucky est seul, son ange gardien se vidant de son sang dans ses bras."Aube. Sept. Aurore."
Clara sait que les mots n'affecteront pas Bucky, seulement le Soldat de l'Hiver, mais elle veut qu'il se sente en paix. Elle sent une pression sur sa poitrine à chaque inspiration, et l'image de Bucky se floute.
"Paix. Douze. Guéri."
Bucky est furieux contre lui et essaye d'utiliser son bras de métal pour arrêter l'hémorragie, mais sans succès.
"Clara, non, écoutes moi, restes avec moi." Dit Bucky, embrassant gentiment son front et essayant de la maintenir réveillée.
Elle sait que si elle s'endort, elle ne se réveillera que si les anges en ont décidés ainsi.
En d'autre termes, il a besoin d'un miracle."Rayon de soleil. Souvenir. Retour."
Et avec ces derniers mots, Clara Dean ferme les yeux et s'envole vers les étoiles.
Et à cause des ces derniers mots, tant Bucky Barnes que le Soldat de l'Hiver font leur deuil, connectés pour la première et dernière fois à un esprit aimant.
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TRIGGER WORDS | B. BARNES [TRADUCTION]
FanfictionCERTAINES PERSONNES VIVENT PLUS EN VINGT-SEPT ANS QUE D'AUTRES EN CENT ANS. ****** Cette fiction ne m'appartient pas, elle n'est seulement qu'une traduction. Tout le mérite revient à @-patronus