Jenifer & Grégory Lemarchal : La maladie d'amour

Écris l'histoire

NB : Ce chapitre va jongler entre le présent et l'année 2007 ! Les transitions sont indiqués par des astérisques : *** .

Bonne Lecture !

Retour en 2019 

PDV Jenifer :

Toujours sur mon balcon j'observe la rue qui commence à se remplir doucement. Le calme qui me bordait il y a encore quelques minutes n'est plus car il est maintenant réveillé et est parti déjeuner. Mes souvenirs ont défilés dans mon esprit à une vitesse folle et pourtant j'ai encore le goût de ces songes sur les lèvres. En prenant une dernière bouffée de cigarette je le regarde dans le salon en train de se préparer son café. Je termine le mien en posant mes yeux sur ma main et plus précisément sur la bague que je porte à l'annuaire droit depuis 12 ans maintenant. Nous sommes le 04 novembre 2019, et aujourd'hui est l'anniversaire de ma rencontre avec Grégory. 15 ans jour pour jour que nous nous sommes vu pour la première fois, que nous avons échangés lors de ma visite au château avec Michel Sardou ...

Aujourd'hui devrait être un jour de "fête", mais je dois travailler. Mon portable vibre dans la poche de mon gilet, c'est mon manager. Je sais qu'il m'appelle pour me rappeler que je dois aller aux studios de TF1 cet après-midi pour chanter en duo avec Matt lors de l'enregistrement d'une émission. Suite à cela je devrais filer en radio sur NRJ. Mais ma soirée ne donnerait pas de temps au travail, j'avais déjà un rendez-vous de fixé...

Il me sourit une nouvelle fois à travers la vitre, et lorsque je rentre à l'intérieur il vient me serrer dans ses bras à nouveau. 

- Joyeux anniversaire ... me dit-il.

***

Ce soir là après avoir reçu le message de Grégory j'avais foncé à l'hôpital. En arrivant dans le service où il était j'avais courus jusqu'à sa chambre où était encore sa famille et Fabien. Tous avaient les larmes aux yeux et un immense sourire. Lorsque Grégory m'avait vu entrer son sourire dissimulé derrière son masque à oxygène était pourtant bien visible. Je m'étais jeté dans ses bras et avais enfouis ma tête dans son cou en pleurant. Je me souviens avoir répété pendant au moins 30 sec "Je t'aime, pardonne moi ... On aura un enfant, je veux un enfant de toi Grégory ...". Et même si il avait beaucoup de mal à parler il m'avait fait comprendre qu'il ne m'en voulait pas au contraire en me serrant dans ses bras avec le peu de force qu'il détenait encore. J'avais ensuite pris sa main dans la mienne, et n'avais pu arrêté de lui sourire en laissant mon regard dans le sien. Il essuya mes larmes à plusieurs reprises en inspirant péniblement.

Sa pneumologue avait fait irruption dans la chambre 30 min après mon arrivée. Nous expliqua que le greffon était en chemin et qu'il serait opéré à la fin de la nuit voir début de matinée. Mais Grégory arrivait maintenant à bout de force et avait beaucoup trop de mal à respirer, il n'a plus beaucoup d'oxygène dans les poumons. Plus les minutes passent et plus c'est dur pour lui, "son corps est entrain de dire stop, il a tellement pris sur lui qu'il a réussit à grapiller encore plusieurs jours dans un bon état, mais là nous devrions le plonger dans le coma afin de le soulager le temps que la greffe soit mise en place... Je ne sais pas si vous réalisez, mais il aurait dû être inconscient depuis longtemps vu le peu d'énergie qu'il lui reste ... C'est déjà incroyable qu'il ai tenu dans cet état si longtemps ...", nous avait expliqué son médecin en jetant un coup d'œil aux constances de Greg. Je tournai mon regard vers lui, il n'arrivait pratiquement plus à bouger et parler, mais il nous fit un signe de tête pour dire qu'il acceptait d'être plongé dans le coma en attendant sa greffe. Il souffrait trop, ce coma l'aiderait à tenir et soulagerait son corps et ses bronches.