Chapitre 7

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Les parents d'Éden avaient gentiment accepté de m'héberger jusqu'à ma majorité qui ne devait tarder.
Je me souviens que cette idée de vivre avec lui m'avait tout simplement ravie du plus profond de mon âme.
J'avais donc repris les cours dans le lycée où nous nous étions rencontrés. Ce même lycée où j'étais rejetée, exclue de tout par tout le monde.
Mais finalement, ce n'était pas grave, parce que je l'avais lui et c'était le plus important, je me disais que je pouvais réussir à survivre dans ce stupide lycée si il était avec moi. En fait je pouvais survivre à tout si il était avec moi.
Les jours passèrent, il était plus proche de moi que jamais, quand soudain, un événement l'avait frappé de plein fouet et en pleine tête. Son père, décédé dans un tragique accident de voiture. Le jour où il l'avait appris, j'avais eue l'impression de le perdre en plus de ça j'avais atteint ma majorité, c'est donc dans un élan de chagrin que sa mère m'avait mise à la porte.
Heureusement j'avais vite trouvée un appartement pour me mettre à l'abri. J'avais tentée, encore et encore de joindre Éden, chaque essai était un échec.
Un jour, un élan de courage m'avait prit de court, et je m'étais retrouvé me devant chez lui, j'avais toquée, il avait ouvert la porte, et je lui avait tout dit, tout ce que je ressentais et que ça ne servait à rien de se laisser couler dans la douleur parce que c'était ce que moi j'avais fait et que ça ne m'avait pas aidé. Il m'avait écouté lui dire encore et encore que ça allait aller, d'ailleurs à chaque fois que je lui disais "ça va aller" il me demandait de répéter, comme si ses quelques mots lui redonnait du courage.
Juste avant de partir je lui ai alors dit "toi, moi, lac"









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