Vous ? Des héros ? Laissez moi rire !!

Ch 2 : Ne Me Laisse Pas Seul...

Pdv Izuku :

Je venais de terminer mon boulot de serveur pour ce soir. Je me dirigeais alors vers l'hôpital pour ma visite hebdomadaire.

Ça fait un an que ma mère est hospitalier et son état ne s'est pas amélioré, loin de là. Ça fait à présent quelques mois qu'elle était dans le coma.
Les médecins ont peu d'espoir pour son rétablissement. Même si je le sais, je ne peux et ne veux pas qu'elle reste seule.

Les infirmières et les médecins ont été très bienveillants et compréhensifs envers moi. Comme ils savent que pour payer les soins de ma mère, je dois travailler après les cours, je ne peux venir la voir qu'après les heures de visites. Ils me laissent alors une heure pour lui parler.

Comme à mon habitude, je passe devant l'accueil en saluant aimablement les hôtesses, puis me dirige vers la chambre de ma mère.
Une fois dans celle-ci, je m'assois sur la chaise qui se trouvait à côté de son lit et lui prends la main.

Izuku : Coucou maman, je sais qu'il est tard pour te rendre visite mais demain,ou plutôt aujourd'hui, on est samedi, donc tout va bien ! Mon premier job ne commence qu'à 7h. Il est 1h30, ce qui fait que, une fois que je serai rentré, j'aurai environ 3h pour dormir... C'est déjà mieux que rien !! J'essayais de sourire mais je ne réussi qu'à déformer mon visage en une expression à la fois fatiguée, désespérée et triste. En tout cas, j'espère que tu te repose bien et que tu ne fais pas de cauchemar ! Tant que tu ne souffre pas, tout va bien !

Un sanglot s'échappa de ma gorge. Je tentais, en vain, de retenir les larme qui commençaient à couler sur mes joues.

Izuku : S'il te plaît maman, réveille toi... Je sais que je suis égoïste mais, s'il te plaît, ne me laisse pas seul. Même Kacchan m'a définitivement lâché. Je pensais qu'il avait quand même une morale, malgré qu'il ai pourri ma vie depuis qu'il avait apprit que je n'avait pas d'Alter, mais aujourd'hui, parce que le prof a révélé que je voulais aller à Yuei, il m'a suggéré de me suicider, histoire d'espérer avoir un Alter dans une autre vie. Je ne sais pas s'il le pensait vraiment ou non mais, c'est ça un futur héro ? Je ne sais plus maman... Parle moi. Embrasse moi. Regarde moi avec ta tendresse habituelle. S'il te plaît... Je t'en suppli...

Au fur et à mesure de mes supplications, ma voix devint peu à peu à murmure. À celles-ci, la seule réponse que j'eu était le bip incessant de l'électrocardiogramme. Mes larmes se tarissent assez rapidement, à force de pleurer tout les jours, il se peut que j'ai épuisé mon stock de liquide lacrymal.

La tête sur les draps, qui absorbaient les dernières gouttes salées qui dévalaient ma peau, j'entendis frappé à la porte. Je me relève et me tourne vers la personne qui venait d'entrer. C'était le docteur Seito, le médecin en charge de ma mère.

Dc. Seito : Bonjour Izuku, comment vas-tu depuis la dernière fois ? Tu as une sale mine... Le regarde du médecin scrutait mon corps. Tu es de plus en plus maigre chaque jour, même tes vêtements de peuvent plus cacher ta maigreur, et tes cernes sous les yeux ont encore augmenter... Tout le monde dans le service l'a remarqué ! Tu viens ici tous les jours après tes différents jobs, tu devrais vraiment te reposer ! Nous prenons soin de ta mère, alors prends soin de toi s'il-te-plaît.

Izuku : D'accord doc, merci...

Ce fut la seul réponse que je pu lui donner. Bien sûr, il avait compris que je n'étais pas sincère, sauf pour les remerciements.

Le docteur Seito sorti de la pièce près avoir poussé un grand soupir.

Après quelques minutes, je me levais, embrassa le front de ma mère, puis décida de rentrer.

Cependant, je ne me doutais pas que quelqu'un m'avait suivi et avait entendu mon monologue ainsi que les paroles du docteur derrière la porte...

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Très honnêtement, j'avais le cœur serré en écrivant se chapitre.

Je n'ai même pas les mots pour décrire mon ressenti face à cette situation qui peut se produire dans la vie réelle...

Le prochain chapitre arrive bientôt, avec un nouveau point de vu.