Chapitre 25

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Six mois s'étaient écoulés depuis que Sakura s'était fait kidnappée par les ninjas de Kumo. Six mois durant lesquels la rose et son amie Guren avaient parcouru diverses pays afin de découvrir l'identité de leurs ennemies. En date de ce jour, elles n'avaient rien récolté d'intéressant. Elles continuaient à traverser à travers le monde, espérant pouvoir atteindre leur but : trouver de quels pays provenaient les ninjas ennemies. Mentalement, Sakura ne cessait d'espérer que les ennemies essayaient de les traquer, afin de les éloigner du village de Konoha, chose dont elle ignorait si cela fonctionnait.
Six mois où Sakura avait vécu l'enfer. Plus les jours avançaient, ses douleurs devenaient de plus en plus insupportables. Elle tombait sur le sol, hurlait, faisait tous les temps. Elle ressentait une chaleur brûlante et des fourmillements parcourir son corps, une sensation qu'elle n'appréciait pas du tout. Les muscles de son corps ne cessaient de se contorsionner, provoquant des cris de douleurs de la rose. À de nombreux moments, elle avait souhaité en terminer avec sa vie. Elle n'en pouvait plus de toutes ces douleurs à laquelle elle désirait arracher son coeur pour mettre fin à ses jours. Par chance, elle avait Guren qui était présente avec elle. Du mieux qu'elle le pouvait, la femme tentait de rassurer et d'aider la kunoichi.
Hormis de ses douleurs, Sakura s'était entraîné dur comme fer afin de réussir à exécuter les techniques que son arrière grand-mère lui avait cédées. La plupart d'entre elles concernaient le Katon. Cependant, Sakura avait découvert que son ancêtre savait aussi maîtriser de Doton comme elle. Grâce à ce parchemin, Sakura avait réussi à expandre le répertoire de ses techniques et elle était devenue une ninja redoutable.
Cela faisait six mois que Sakura n'avait pas remis les pieds dans son village natal. Six longs mois où elle n'avait pas revu ses amis, sa famille. Bien qu'il pouvait être un parfait idiot parfois, elle s'ennuyait de son meilleur ami, Naruto. Le frapper suite à une connerie qu'il ait dit lui manquait. Sasuke et Saï lui manquait tout autant. Bien qu'ils étaient deux hommes peu démonstratifs, elle se doutait bien qu'ils devaient s'inquiéter pour elle. Et tous les autres, bon sang qu'elle aurait aimé pouvoir les serrer dans ses bras. Yamato, cet homme qu'elle considérait comme un grand-frère, lui manquait. Cet homme qui était, par le fait même, le meilleur ami de l'homme qu'elle aimait: Kakashi Hatake.
Pas un jour ne s'était écoulé sans que la fleur ne pense à lui. Chaque soir, elle regardait la lune, peu importe où elle se trouvait. Entre sa main, elle serrait, la pierre qu'elle portait au cou et elle se demandait s'il pensait à elle. Au fond d'elle, elle espérait qu'il attendait son retour. Tous les jours, elle s'imaginait être près de lui, ses lèvres touchant les siennes dans un baiser langoureux. Elle se surprit même à imaginer leurs corps nus collés, l'un contre l'autre, savourant un plaisir charnel. Cependant, la jeune femme ne cessait de se dire qu'elle ne pourrait jamais lui en vouloir s'il l'avait oublié ou pire, s'il était tombé amoureux d'une autre femme. Jamais elle ne pourrait lui en vouloir. Après tout, c'était elle qui avait prit la décision de ne pas retourner au village et c'était mieux ainsi pour l'instant. Bien qu'il était méchant de le penser, elle ne regrettait pas son choix. Pas une seule seconde.

Du côté de Konoha, rien n'allait dans le bon sens. Il y a cinq mois et demi, Yamato et son équipe était revenu de la mission à laquelle Kakashi les avait envoyé : retracer Sakura. Au plus grand désespoir de l'Hatake, ses ninjas n'avaient pu retracer la rose. La seule chose qu'ils avaient retrouvé était les vêtements de la kunoichi. Ses vêtements avaient été flambés. Le seul tissus qu'ils avaient emporté avec eux arborait le signe du clan Haruno. À ce moment là, le coeur de Kakashi s'était mit à battre la chamade. Ce simple bout de tissus pouvait signifier deux choses: soit Sakura était morte, soit elle était encore vivante. Malgré la première option, l'argenté ne pouvait nier qu'il y avait une chance, aussi fine soit-elle, de la retrouver. Et si elle était encore vivante, il mettrait tout ce qu'il possédait entre ses mains pour la retrouver.
Chaque jours qui passaient, le ninja copieur recevait la visite de Naruto dans son bureau. Il n'arrêtait pas de lui demander de partir en mission, à la recherche de son amie. Bien qu'il souhaitait la retrouver, Kakashi n'eût pas le choix de refuser à plusieurs reprises pour simplement donner du temps de repos à ses ninjas. Or, il avait réussi à envoyer quelques troupes de l'ANBU pour partir à la recherche de la rose. Malgré que ses ninjas étaient très expérimentés, à leur tour, ils n'avaient rien trouvé concernant Sakura. Elle ne laissait aucune trace ce qui inquiétait Kakashi. Après six mois, il ne possédait aucune preuve concrète qui indiquerait que Sakura serait encore vivante. Aucune à part ce misérable bout de tissus brûlé.
Les secondes passaient. Puis, les minutes suivit des heures et des jours. Le moral de l'Hokage se faisait de plus en plus bas. Lentement, il commençait à délaisser les nombreux dossiers qu'il devait vérifier et apposer sa signature. Jiraya avait terminé le prochain tome de sa série et il en avait offert un à Kakashi avant le lancement. À la surprise de tout le monde, il ne l'avait pas ouvert depuis le jour où il l'avait reçu. Il restait assis à son bureau, les yeux remplis de larmes, et le regard fixé dans le vide. Le conseil ne cessait de lui reprocher qu'il ne faisait pas son travail correctement et qu'il se laissait distraire par une femme qui était probablement morte, selon eux. À de multiples reprises, Kakashi avait eu des frictions avec eux car il ne supportait pas que ces deux vieilles personnes disaient du mal de sa Sakura. Cette femme dont il était encore fou amoureux.
Comme la rose le faisait, la nuit, il regardait la lune du toit de la bâtisse de l'Hokage ou de sa maison. Il la regardait briller de milles feux, espérant que la jeune femme était toujours en vie à l'extérieur des portes du village. Dans sa tête, les mots de Kurenai n'arrêtaient pas de tourner en boucle:

La disciple de l'HokageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant