Chapitre 38

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- Sakura..., lui chuchota Kakashi.

Allongé à côté de sa copine, il déposa une main sur l'une de ses joues. Dans une caresse pleine de tendresse, lui la lui flatta à l'aide de son pouce, un sourire pendu à ses lèvres. Dans un gémissement, la rose ouvrit lentement les yeux. Elle cligna plusieurs fois des paupières afin d'habituer sa vue à la lueur du jour.

- Kakashi ?
- Bon matin, mon coeur.
- Quelle heure est-il ?
- Neuf heures du matin.

À travers un bâillement, la kunoichi étira son dos avant d'effectuer le même geste avec ses bras qu'elle passa au dessus de sa tête. Les yeux encore mis-clos de fatigue, elle retourna son visage vers l'Hatake.

- Que fais-tu encore au lit ? Ne devrais-tu pas te préparer pour ton discours ?
- C'est vrai mais j'attendais que tu te réveilles.
- Tu voulais t'assurer que je me lève à temps pour venir te regarder ?
- Pas tout à fait.

Interloquée, la rose regarda son amoureux sans trop comprendre où il voulait en venir.

- Tu ne veux pas que je sois là ?
- Non, j'ai besoin que tu sois là. Avec moi.
- Tu veux dire... sur le haut de la bâtisse ?
- Oui.
- Mais pourquoi ? Je ne suis pas Hokage.
- Non mais tu es ma femme, tu es tout aussi importante, d'autant plus que les villageois t'adore.

La rose figea sur place. Venait-il de dire réellement qu'elle était sa femme ? Elle était habitué de se faire surnommer : « La femme de l'Hokage ». C'était un surnom à laquelle elle s'était habitué mais d'entendre le surnom « Ma femme » sortir de la bouche de l'argenté prenait une toute autre connotation. Elle ne se souvenait pas qu'il l'ait déjà appeler ainsi, auparavant.

- Je rêve où tu viens juste de dire...
- Ma femme ? C'est tout comme même si nous ne sommes pas marié. Après tout, tu vas être la mère de mon enfant. Tu... tu veux que je cesse de t'appeler ainsi ?
- Non, pas du tout ! Je m'excuse c'est simplement que je suis pas très réveillé et tu m'as prise au dépourvu.
- Tu es sûr ?
- Oui. (Elle lui déposa un doux baiser sur les lèvres avant de se lever hors du lit.) Je crois que je vais aller prendre une bonne douche avant ton discours.
- Aucun problème ! Je dois passer voir Yamato.
- Je te rejoindrai dans ton bureau, lui sourit la fleur en lui déposant un dernier baiser avant de filer sous la douche.

L'argenté se dirigea en direction de la porte d'entrée de la maison. Il enfila ses sandales qui reposaient juste à côté de celle-ci avant de sortir à l'extérieur. D'un pas rythmé, il marcha en direction du village avant de se mettre à sauter de toit en toit. Une fois qu'il eût atteint l'immeuble de son bureau, il entra dans celui-ci et se dirigea directement jusqu'à son bureau. Lorsqu'il ouvrit la porte, il aperçut le brun en compagnie de Guren.

- Je commençais à me demander si tu viendrais, lui dit Yamato.
- Bien sûr que si ! Tu as ce que je t'ai demandé ?
- Comme promis.

Le coeur de Kakashi se mit à battre la chamade. Lorsque Sakura avait disparu du terrain numéro trois, après sa transformation, l'argenté avait demandé à Guren de partir se reposer pour être en forme pour la séance d'entraînement. Une fois que Naruto ainsi que ses deux compagnons avaient quitté les lieux, Kakashi s'était entretenu avec Yamato en privé.

Flash Back

- Yamato, j'aurais besoin que tu me rende un service.
- Bien sûr. Qu'est-ce que je peux faire ?

La main de Kakashi se mit à fouiller dans la pochette attachée à sa taille. Il en sortit un portefeuille qu'il lança au brun.

- Mais qu'est-ce que...
- Regarde à l'intérieur, le coupa l'argenté.
- Kakashi..., dit le jonin en fouillant dans le portefeuille.
- Ce sont toutes mes économies.
- Tu es fou ! Qu'est-ce que tu veux que je fasse avec ça ?
- Si possible, demain matin, j'aimerais que tu ailles acheter la plus belle bague pour Sakura.
- Une bague ? Attends, ne me dis pas que... tu veux la demander en mariage ?
- Oui. En temps normal, je sais que ce serait à moi d'aller lui acheter une bague mais disons que je suis inquiet à son sujet et je voudrais retourner auprès d'elle le plus vite possible. Elle a besoin de moi et moi j'aurai besoin de pratiquer mon discours mentalement. Si je te confie une telle tâche, c'est que j'ai une énorme confiance en toi. Je sais que tu sauras faire le bon choix.

La disciple de l'HokageOù les histoires vivent. Découvrez maintenant