La disciple de l'Hokage

Chapitre 21

Lorsque Yamato ouvrit ses yeux, il fut aveuglé par la lueur du jour. Il releva l'un de ses bras afin de cacher ses yeux, le temps que ceux-ci s'habitue à la clarté. Les deux mains posées sur le sol, il se releva avec une petite difficulté. Sa tête se mit à regarder dans tous les sens, à la recherche de la rose.

— Sakura !

C'était le néant total. Il n'y avait personne d'autre que lui. Puis, il se souvint des évènements qui s'étaient déroulés. Les deux villageois du Pays du Miel. Lui et Sakura qui marchait derrière eux, les escortant jusqu'à leur village. Akane qui s'était retourné vers eux, leur jetant une poudre aux yeux pour les endormir. Il venait de tout comprendre. C'était une embuscade. Ces deux personnes n'étaient nul autre que des imposteurs et le petit doigt de Yamato lui disait que ce ne devait pas être des simples villageois. S'ils avaient réussi à manigancer un plan si parfait, il ne devait s'agir que de ninjas mais de quel pays ?
Une idée effleura l'esprit du brun. Et si Sakura avait raison ? Elle avait sentit qu'elle avait peur que quelqu'un de malveillant veuille s'emparer de Kaji. Et si c'était exactement ce que ces ninjas voulaient ? Sinon, pour quelle autre raison ils l'auraient épié et enlevé dès qu'ils en avaient eu l'occasion ? Et Kakashi qui avait un mauvais pressentiment, lui qui s'entêtait à se prouver du contraire par simple et unique but d'éviter d'angoisser la rose. Et lui qui n'avait pas su voir l'attaque. Lui qui n'avait pas réussi à la protéger de ces ninjas malveillants. Oh, bon sang ! Il redoutait déjà la colère dans laquelle il allait plonger son ami. D'autant plus qu'il risquerait de faire une attaque cardiaque. Il était dans de beaux draps !
À la hâte, il se met à faire demi-tour pour se rendre au village. À son plus grand bonheur, il n'avait qu'une heure de route avant de l'atteindre. Il devait faire le plus vite possible. Il savait que Kakashi enverrait une équipe à sa recherche, du moins, si il ne décide pas de participer.
Après une heure de route, une heure qui s'était avérée pénible de tourmente pour le brun, il finit par passer les portes du village en courant. L'apercevant, Izumo et Kotetsu l'accostèrent.

— Yamato ? Qu'est-ce que tu fais ici ? demanda Kotetsu.
— Tu n'étais pas en mission ? Et où est Sakura ? demanda Izumo à son tour.
— Pas le temps de parler, il y a urgence !

Sur ces mots, Yamato disparut. Les deux gardes se regardèrent.

— Mais qu'est-ce qui lui prend ? parla Izumo.
— Aucune idée mais ça l'air grave.

Sautant de toit en toit, Yamato finit par atteindre la bâtisse de l'Hokage. Il pénétra dans l'immeuble sans même saluer les autres ninjas qui le regardaient interloqués. Il courut en direction du bureau et ouvrit la porte à la volée. L'homme au masque releva ses yeux vers lui. Automatiquement, il se leva de son siège. Il savait que Yamato se serait pas de retour avant plusieurs jours en temps normal, ce qui signifiait que si il était devant lui, quelque chose était arrivé.

— Yamato ? Qu'est-ce qui se passe ?
— Il y a urgence !
— Où est Sakura ?! s'empressa-t-il de demander.
— C'est ça le problème. On s'est fait berner. (Il s'approcha de l'Hokage et posa ses mains sur le bureau fermement.) J'ignore si tes impressions concernait Sakura ou ces villageois du Pays du Miel mais si c'était le cas, tu avais raison sur toute la ligne !
— Mais de quoi tu parles, Yamato ?
— Ces gens, ce ne sont pas de simple villageois. Ils sont des ninjas ! J'ignore de quel pays ils viennent, mais l'heure est grave ! Ils ont amené Sakura avec eux.

Le coeur de l'argenté rata un tour. La femme de sa vie était dans les bras des ennemies et Dieu sait ce qu'ils allaient faire d'elle. En colère, il releva les yeux vers Yamato.

— Comment tu as pu te faire battre aussi facilement ?
— Parce que nous n'avons pas combattu. La fille nous a soufflé de la poudre sur notre visage. La seconde d'après, je suis tombé inconscient. Ils ont dû prendre Sakura à ce moment là.