L'inattendu [kakashi x oc]

Prologue

PV : ?

Je marche encore avec du mal, je vois la porte, elle n'est plus très loin je peux le faire. Il ne faut plus que je m'arrête... Je dois... Ma vision se trouble mais je lutte. Et s'ils ne m'acceptaient pas ? Et s'ils me rattrapaient avant que j'arrive... Mes jambes m'ont lâchées, je suis à quatre pattes entre des tronc d'arbres et des buissons, je sens la terre sous mes ongles et du liquide coulé le long de mon visage jusqu'à atteindre le sol dans une tache rouge-brune. Je suis vidé de mes forces s'il doit se passer quoi que soit je ne pourrais assurément plus me défendre. Je relève la tête, il n'y a personne sur le chemin de terre et bien qu'il soit plus praticable que la forêt je ne veux pas mis risqué. Je ne me relève pas tout de suite et continu à longer le chemin jusqu'à la porte dans l'ombre des arbres à quatre pattes puis, quand je m'en sens assez forte je m'aide d'un arbre pour me relever . Je fais abstraction de la douleur qui est partout dans mon corps et me traîne -aussi vite que possible vu mon état- pour arriver sur le chemin de terre. J'aperçois des ombres -surement des gardes- au loin grâce aux dernières lueurs du crépuscule, je ne sais pas si c'est une bonne idée mais je crie, d'un cri désespéré qui est ma dernière chance, mon dernier espoir...

Les silhouettes se rapprochent, ils m'ont vu...

J'ai peut-être une chance... Je vais peut-être être sauvée...

Ma vue se brouille encore de tache noir, de point blanc, les images se déforment. Mes jambes flageolent, je sers les dents, je ne tiendrais plus longtemps mais ce n'est pas si grave, les gardes m'ont vu, ils viennent me chercher.

Je suis proche de la grande porte et les silhouettes sont à quelques mètres de moi.

C'est comme si mon corps savait que je pouvais relâcher la pression maintenant, l'adrénaline me quitte et toute la douleur de mes blessures me revient en block comme un coup de massue. Je tombe sur les genoux mais je m'appuie sur un pied pour me relever, quand toutes mes dernières forces s'envolent et je tombe. Le choque de ma tête contre le sol me donne le tournis, j'ai la joue contre les graviers et la poussière, je perçois vaguement des bruits de pas -je crois qu'ils cours- et des voix puis ma vision s'obscurcie encore...

Tous devient noir...

Je vais... mourir ?

Je...

-Eh ! Vous mentendez ? Mademoiselle vous...