| 𝘿𝘼𝙔 𝙎𝙄𝙓 |
(ou comment écrire un jour où personne ne meurt)But don't get me wrong, personne ne meurt, mais ce jour est bien angst quand même~
J'au fait des relectures très rapides, donc je suis vraiment désolée s'il reste des fautes un peu cachées ^^'(Je post tôt, c'est un miracle mdr)
Bonne lecture~▪︎■▪︎
Fukuzawa avait rencontré Mori Ôgai à l'âge de seize ans.
Malgré leurs caractères diamétralement opposés, leur rencontre avait été la chose la plus simple qu'il y ait été au monde.Au premier regard, l'argenté et le châtain foncé avaient compris quelle force tirer de l'autre, quelle faiblesse ils complétaient. Leur amitié avait débuté comme ça, à la suite d’un long regard échangé qui en disait long.
Cela avait été comme deux moitié d'une sphère parfaite s'emboitant enfin après s'être cherchées pendant toute une vie.
Il n'y avait rien de plus naturel.Sa relation avec Mori avait commencé par une évidence, et elle avait continué ainsi.
Un premier rendez-vous au cinéma, des regards gênés, des baisers dans le noir.
La simplicité même. A l’époque, Fukuzawa ne se voyait finir ses jours qu’avec une seule personne qui n’était qu’autre que Mori.Leurs proches avaient été surpris qu'à la fin de leurs années de lycée, les deux jeunes hommes étaient restés ensemble, envers et contre tout.
Il n'y avait rien qui puisse éteindre un amour brûlant, même si les mots "je t'aime" n'avaient jamais été prononcés.Même s’ils allaient à des universités différentes, suivaient des parcours différents et rencontraient des personnes différentes, cela ne faisait rien. Ils avaient commencé par acheter un appartement dans l’espoir qu’un jour, cela devienne une maison.
Ce fut très exactement pourquoi, le mariage parut la seule option logique, après être resté tant d'années ensembles.
Fukuzawa Yukichi avait vingt-cinq ans quand il se maria à Mori Ôgai.
Sa vie n'avait pas pu être plus simple.Son amour pour cet étrange homme au sourire tordu et aux raides mèches noires était la meilleure chose de sa vie, et la plus simple.
Fukuzawa Yukichi se trompait.
Si la passion était un feu brûlant, alors n'importe quelle douche de pluie pouvait l'éteindre.
Et il ne resterait rien, sinon des cendres.
Mais il avait naïvement songé que Mori et lui seraient l’unique exception à la règle.▪︎■▪︎
Fukuzawa avait trente-neuf ans quand il remarqua que sa vie n'était plus aussi simple.
Quand il se surprit à regarder d'autres personnes que Ôgai. Quand il se surprit à arrêter de se languir du retour du châtain foncé.Peut-être que leur relation était allée trop vite : Yukichi n'avait pas cherché regagner le contrôle, et c'était peut-être là l'erreur de sa vie.
Si, dans ses années de lycée l'argenté avait pris conscience de son amour pour Mori, il n'avait rien dit à voix haute, rien d'explicite.
Il avait laissé le feu se consumer petit à petit jusqu'à ce qu'il étouffe.
Et qu'il s'éteigne complètement.
Il ne restait que des cendres.Fukuzawa signa un peu trop fort le papier qui était posé devant lui.
S'il avait ouvert un cabinet d'avocats, son compagnon – l'argenté frémit à la pensée de ce mot qui le rendait si heureux autrefois – s'était tourné vers le domaine médical.
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𝙩𝙬𝙤 𝙦𝙪𝙖𝙧𝙩𝙚𝙧𝙨 𝙖𝙣𝙙 𝙖 𝙝𝙚𝙖𝙧𝙩 𝙙𝙤𝙬𝙣
Fiksi Penggemar❝𝙇𝙖 𝙘𝙧𝙖𝙫𝙖𝙩𝙚 𝙣𝙤𝙞𝙧𝙚 était nouée autour de son cou. 𝙇'𝙚́𝙩𝙧𝙖𝙣𝙜𝙚 𝙨𝙤𝙪𝙧𝙞𝙧𝙚 𝙦𝙪'𝙞𝙡 𝙥𝙤𝙧𝙩𝙖𝙞𝙩, 𝙗𝙧𝙞𝙡𝙡𝙖𝙣𝙩 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 𝙙𝙪 𝙡𝙖𝙞𝙩𝙤𝙣, 𝙘𝙚 𝙨𝙤𝙪𝙧𝙞𝙧𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙣𝙚 𝙧𝙚𝙨𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙖𝙞𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙖̀ 𝙦𝙪𝙚𝙡𝙦𝙪'...