Cornelia Black

Chapitre 4

Le lendemain matin dès l'aurore Cornelia et Trixy s'activaient silencieusement à emballer leurs affaires dans des cartons avant de les réduire afin qu'ils prennent moins de place.

Rien qu'à 8h du matin la chambre de Trixy ainsi que le placard des enfants étaient vides et elles allaient s'attaquer à la chambre parentale.

Une fois entrées dans la pièce, les deux femmes se mirent à trier, mais cela s'avéra plus dur pour Cornelia qu'elle ne l'aurait cru. La jeune ne savait que faire des affaires de son mari. Devait elle les mettre dans un carton, en emporter certaines, toutes les emporter au cas où. Car oui elle espérait toujours que Sirius franchirait le pas de la porte, en bonne santé, acquitté de toutes ses charges mais elle le savait, elle rêvait.

Elle se convaincue donc de ne prendre qu'un objet lui rappelant Sirius. Elle passa donc en revue les différentes affaires de son mari qui avaient un sens pour elle : sa vieille chemise de nuit rouge ; son ancienne robe de sorcier datant de sa dernière année ; son costume de mariage mais c'est autre chose qui attira son attention. Ce fut le vieux maillot de quidditch de Sirius, celui-ci datait de la cinquième année de ce dernier. Le tissu fatigué et sentant le gazon lui faisait remonter tellement de souvenirs. Ah son premier grand échange, se dit la jeune femme.

C'était la finale de la coupe des quatre maisons. Gryffondor affrontait Serdaigle et comme à chaque fois que Serdaigle jouait Cornelia soutenait leurs adversaires. Elle s'était donc maquillée en rouge et or, les couleurs de Gryffondor.

Elle était là dans les gradins attendant impatiemment le début du match, lorsque les joueurs entrèrent dans le stade sur leurs balais. D'abord les joueurs de Serdaigle qu'elle hua par principe, suivi de peu par les joueurs de Gryffondor et enfin madame Bibine entra dans le stade, tenant la caisse dans laquelle reposait les différentes balles. La femme aux yeux perçants observa les deux équipes avant de libérer les balles tout en répétant pour la sempiternelle fois la phrase d'ouverture de match, alors enfin le match commença.

Un des poursuiveurs de Serdaigle récupéra le souffle mais le perdit vite, se prenant un cognard dans l'épaule, alors un poursuiveur de l'équipe adverse reprit la balle et se dirigea vers les but mais là un nouveau cognard fonça sur le poursuiveur mais le batteur ayant déjà envoyé le cognard sur l'adversaire s'interposa alors entre son camarade et la balle en frappant cette dernière avec force vers l'attrapeur des vert et argent. Grâce à ce geste les rouge et or marquèrent leur premier but.

Une fois le souaffle réengagé les gryffondors foncèrent sur la balle, la récupérant et fonçant vers les buts biens que gênés par les pourvuiveurs adverses. Sur le trajet deux des trois rouge et or furent stoppés, ne laissant plus que celui avec la balle. A quelques mètres de l'objectif un cognard fonça sur le poursuiveur, le batteur ayant déjà sauvé la situation une première fois s'interposa donc entre un de ses camarades et la balle la renvoya permettant ainsi un deuxième but des gryffondors.

Les gryffondors étaient en train de rouler sur les serdaigles.

Lors de la deuxième remise en jeux , ce fut un poursuiveur des bleu et cuivre qui récupéra la ballemais le super batteur de gryffondor veillait au grains. Il lança un cognard sur ledit joueur, perturbant le joueur et lui faisant perdre la balle. Un poursuiveur adverse prit donc la balle, se dirigeant sans mal vers les but avant de marquer. Durant se lapse de temps durant laquelle l'équipe adverse fut déconcentrée l'attrapeur des rouge et or put même attraper le vif d'or cela. Les joueurs redescendirent donc sous une nuée d'applaudissements en faveur des rouge et or. Une fois au sol la jeune étudiante vit enfin le visage du jeune batteur ayant sauvé le match un garçon grand et plutôt bien fait de sa personne, aux cheveux noirs ébouriffés et au regard argent qu'elle trouvait pénétrant. Il ne fallait pas tergiverser, il lui avait tapé dans l'œil.