Chapitre 11

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Comment pouvait elle avoir fait son choix ? Se demanda Rémus. Quelques minutes plus tôt elle pleurait dans ses bras, à l'évocation de la révélation de la veille. Pour lui cela ne pouvait être qu'un choix fait à la va vite afin de se décharger du poids qui s'était abattu sur ces épaules. Il connaissait son amie, cette dernière était forte mais elle avait tendance à se débarrasser des choses qui la faisaient souffrir, le plus vite possible quitte à ne pas réfléchir aux conséquences de ses actes. C'est pourquoi la phrase prononcée par son amie lui fit peur : «

- Corny. Susurra Rémus. Est-ce que tu es sûr de ton choix ?

- Oui. Répondit la jeune femme. Je vais les garder.

- Corny, tu as encore le temps d'y repenser. Objecta le sorcier.

- Je suis sûre de moi Rémus et non je n'ai pas pris la décision à la légère contrairement à ce que tu sous-entend. Répondit platement Cornelia.

- Alors si tu es sûre de toi Corny, explique moi comment tu en es venu à faire e choix alors qu'il y a cinq minutes tu pleurais dans mes bras ! S'exclama Rémus, essayant remettre en question les convictions de son amie.

- J'y ai réfléchi toute la journée, pendant que je m'occupais de mes deux petits monstres je me disais que j'adorais m'occuper d'eux,que j'adorais soigner leurs petits bobos et que leur innocence me réchauffait le cœur et je me suis dit que peut-être cette naissance était le seul cadeau que Sirius pourra m'offrir du reste de sa vie. Murmura la jeune femme. C'est cette pensée qui m'a fait pleurer Rémus. Avoua Cornelia.

Rémus soulevé par les paroles de son amie, la prit dans les bras et se mit à lui caresser la tête d'un main compatissante.

- Je ne m'étais pas rendu compte que tu y avais autant pensé à ça et que tu voyais ça comme ça. S'excusa le sorcier en plantant son regard délavé dans celui de son amie.

- C'est pas grave Rémus. Dit la jeune femme d'un ton plat.

- Corny ne te ferme pas, je t'en pris. Réagis le sorcier en la forçant à le regarder. Je m'excuse, mais je t'en pris, ne m'en veux pas. Je m'inquiétais pour toi. J'avais peur pour toi. Avoua le brun.

- Je ne t'en veux pas. Dit la sorcière tout en regardant son ami, ses yeux habituellement dorés complètement vidés de leur éclat.

- Corny. Murmura le jeune homme en voyant son amie se défaire de son étreinte et sortir de la pièce. »

Une fois seul dans la pièce Rémus ne put que ruminer ce qu'il venait de ce passer. Comment avait-il put minimiser, ne serais-ce qu'inconsciemment la douleur que représentait l'enferment de Sirius. Elle s'en était tellement peu plainte, ne pleurant jamais devant qui que ce soit, qu'il pensait qu'elle avait réussit à passer outre l'évènement. Il s'en voulait tellement d'avoir négliger les sentiments de son amie.

De son côté Cornelia était monté dans sa chambre et s'était affalée dans son lit, posant une main sur son ventre : « Salut vous deux. Je sais que l'environnement n'a pas été très agréable pour vous deux ces derniers temps mais je vous promets que ça ira mieux. Vous savez au début je n'étais pas prête à vous avoir, j'avais trop peur d'être de nouveau maman même si j'adore votre grande sœur. D'ailleurs elle sera une super grande sœur je n'ai aucun doute là dessus, et il y aura votre cousin Harry, connaissant son goût naissant pour les bêtises, je suis sûr qu'il vous apprendra à faire des blagues. Quand à votre papa, ah votre papa. J'aimerai que vous connaissiez votre papa mais ça ne sera sûrement pas possible, votre grande aussi ne le connaîtra pas non plus et j'en suis désolé. »

Après ce moment de rapprochement avec ses futurs enfants, car elle en était sûre, elle voulait ses enfants, oui même après cette journée à digérer la nouvelle et essayer de comprendre ses véritables sentiments, Cornelia descendit du lit et ouvrit son dressing duquel elle sortit le T-shirt de Quidditch de son mari, ayant besoin de se rassurer pour la nuit.

Cornelia Black Où les histoires vivent. Découvrez maintenant