Ne m'abandonne pas,
Comme tu l'as fait de nombreuses fois,

Ne me quitte pas,
J'ai besoin de toi,

Tu m'es vital,
Un pas de plus et ça peut devenir fatal,

Tu es ma bouée de sauvetage,
Avec toi je ne suis pas en cage,

Mes yeux brillent pour toi,
Mon cœur ne bat que pour toi,

Tu me permets de ne pas sombrer,
Et de ne pas désespérer,

J'ai besoin que tu sois à mes côtés,
Que tu restes avec moi,

Tu es inscrit dans ma mémoire,
Notre histoire est dans un grimoire,

Toi seul éclaire mon chemin,
Sans toi je ne suis rien,

Pourquoi tu ne me regardes plus ?
Je me sens tout à coup abattu,

Pour attirer ton attention,
Je crie ton prénom dans ta direction,

Je saisis le couteau,
Et je m'envole comme un oiseau,

Tu m'observes les yeux ébahis,
Que j'ai mis un terme à ma vie,

Le sang coule sur le sol,
Tu te précipites vers le rossignol,

Et tu pleures en me prenant dans tes bras,
C'est la première fois que je vois des larmes couler sur ton visage ainsi que de l'embarras,

C'est à ce moment là que t'as su que tu m'aimais,
Mais le mal était déjà fait,

Tu continues de m'enlacer,
En m'implorant de te pardonner,

En guise de réponse je lui souris,
Et je m'en vais ravie,

Il reste là à mes côtés attristé,
De réaliser que je me suis tué,

Par sa faute, parce qu'il n'a pas mis sa fierté de côté,
S'il l'avait fait, tout cela ne serait jamais arrivé,

Son cœur pleins de remords,
Il a un perdu un trésor,

La culpabilité ne cessera de le ronger,
Jusqu'à ce qu'il arrive à se le pardonner,

De ce qui s'est passé,
Ce jour là de juillet.

***

Voilà le 8ème poème !

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