Poésie et Mélodie

9

Nous étions indestructibles,
Voir même invincibles,

Enfin c'est ce que je croyais,
Jusqu'à ce que tu me la fasse à l'envers,
A voler ce qui m'est de plus chère,
Et à me briser,

En me laissant en mille morceaux,
Tel un vieux chiffon laissé de côté,
Dont personne ne se soucie de de sa sensibilité,
Tu ne te préoccupes que de ton vulgaire égo,

Je me sens comme un oiseau incapable de voler,
Comme un bateau incapable de naviguer,

Et cette sensation me tue à petit feu,
Pour toi ce n'est pourtant qu'un petit jeu,

Tu es en train de me détruire,
Et tu ne peux t'empêcher de te réjouir,
De me voir souffrir,
Et ainsi m'anéantir,

Tu restes là sans agir,
M'observant mourir,
De peine et de tristesse,
Alors qu'avant que je ne ressentais que de la tendresse,

Quand je te regarde,
Je ne vois qu'un inconnu,
La personne que j'aimais a disparu,
Et je comprends enfin que j'ai baissé ma garde,

Je n'aurais jamais dû t'accorder ma confiance,
Quand tout en toi n'est que méfiance,
Tout en toi n'est que malice,
Avec aucun sacrifice,

À part mon cœur,
Que tu as piétiné,
Alors que c'était un trésor,
Bien gardé,

Nous étions indestructibles,
Voir même invincibles,

Et à présent nous ne sommes plus rien,
Tu peux t'écarter de mon chemin,

Et ainsi me laisser vivre ma vie,
Comme j'en ai envie et sans aucun souci.

***

Voilà le 9ème texte ! 

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N'hésitez pas à me dire tout ça en commentaire ^^