5 octobre 2013
14:18
Je me réveille aux côtés de cette magnifique fille, Erata, je sens son souffle chaud dans mon cou et le doux soleil caresser mes joues.
Les draps imbibés de l'odeur de la nuit dernière et de celles passées.
Je m'allonge sur le dos et fixe le plafond, elle dors encore paisiblement, on a tout notre temps.
Je me retourne et l'admire, son doux visage, ses joues roses, son teint brun brillant à la lumière, ses taches de rousseurs dispersées au hasard de façon harmonieuse sur son nez, puis sur sa poitrine et ses bras. Je ne pense pas avoir rencontré quelqu'un d'aussi sublime durant mes 16 années de vie.
Ou plutôt d'existence, je pense que je n'ai jamais vraiment vécu, je suis souvent juste présent.
J'ai commencé à vivre quand je l'ai rencontrée.
Seulement 1 mois que je la connais et que je vis, et putain c'est si bon;
Je me rappellerais toujours ce jour où elle s'est approchée de moi pour lier ses lèvres aux miennes, mon corps entier s'est surpris, j'ai senti de vraies sensations pour la première fois.
Cela fait maintenant 2 semaines que l'on reste enfermés dans ma chambre à faire l'amour, dormir et manger, on perds la notion du temps, on oublie le monde extérieur et on vis, juste nos deux âmes et nos deux corps.
2 semaines maintenant que j'entends sa voix et que je vois ses lèvres me dire "je t'aime".
Elle me fais vivre comme personne ne l'a jamais fait, c'est incroyable.
Je la vois ouvrir ses grands yeux couleur prune et me regarder, le soleil la rends encore plus belle, c'est irréel, puis elle me souris et me dis
"Philantrope, je vais devoir partir, c'était beau, je t'ai aimé, désolée de t'avoir fait ressentir ça."
Elle me fais un dernier baiser sur le front, se lève, prends ses affaires et quitte la pièce sans dire un mot, ni même se retourner pour me regarder de façon déplorable.
Je ne dis rien, la peur me paralyse.
Je sens mon cœur chuter dans ma cage thoracique et se briser en un nombre indéfinissable de morceaux.
Je l'aimais sûrement trop.