16 octobre 2013
14:09
Je me réveille, seul, j'ai pris l'habitude depuis son départ et puis, même si elle me manque, je pense que c'était beau, je suis heureux d'avoir vécu ça avec elle, même si ça ne s'est pas fini comme souhaité.
Et puis, même si je ne sais pas comment te retrouver, tu es là maintenant, pas vrai Aphrodite ?
Reste là, dans mon cœur juste un peu de temps, le temps que j'aille mieux, tu peux partir après, même si je déteste les promesses, je te promets que tu pourras partir après avoir réparé mon cœur avec tes mots.
Je sais que ça fait moins d'une semaine que je t'ai rencontré, mais j'ai toujours été comme ça, je m'attache rapidement, parceque j'ai toujours cru que une infime source de bonheur pourrait me combler à nouveau, alors quand je vois du bonheur quelque part, je m'y accroche pour le garder le plus longtemps possible.
Cette fois c'est toi, la source de bonheur auquel je m'accroche, j'ai très peur, mais je te fais confiance pour ne pas me détruire comme les autres.
Quand j'étais petit, je n'ai jamais connu la tristesse, je vivais avec mes frères et mes parents, dans un village, on était tous heureux, on ne se souciait pas du temps qui passait, des problèmes des autres, de la tristesse, c'était magique, tellement magique que tout s'est arrêté. Mes parents se sont séparés, sont partis chacuns de leur côté en emportant mon bonheur sans que je puisse dire quoi que ce soit.
Et j'ai découvert la tristesse et ce sentiment de vide.
Ma mère est morte peu après, enfin, pas vraiment, elle est encore en vie, m'écris régulièrement, mais je ne la considère plus comme vivante. Oui, elle m'a rendu heureux, mais j'étais jeune, j'ai découvert qui elle était vraiment, j'ai jamais vraiment eu d'explications ou de discussion avec elle depuis. Mon père est parti faire sa vie ailleurs. Je vois rarement mes frères.
Mes sept années d'enfance étaient si heureuses que je ne m'en rappelle plus, et me mets à pleurer des que j'en ai le souvenir. J'ai peur du passé.
Mon bonheur s'est toujours évaporé sans que je le sache ou le veuille, les autres sont toujours partis lorsque je voyais une lumière au bout de ce putain de tunnel. J'ai peu confiance au monde.
Erata m'a donné plus de bonheur que j'ai pu recevoir ces dernières années de la part de qui que ce soit, puis, elle est partie sans rien dire.
Je ne suis plus amoureux d'elle, je suis amoureux de nos souvenirs ensemble et de la personne qu'elle était.
Je suis une personne très sensible, qui a une dépendance affective, j'ai besoin d'amour, je peux pas me gérer seul, les gens s'en sont souvent rendus compte, parceque j'en ai toujours parlé ou toujours montré ma faiblesse et donné dans les mains d'étrangers mon cœur rafistolé.
J'aime trop facilement, ma lumière c'est toi Aphrodite, désolé de t'emporter dans mes histoires et mes idées tordues sans te prévenir, je t'en parlerais si je te retrouve, je te le promets.
Non, je m'étais dis d'arrêter les promesses.