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                          DUNIYAH

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DUNIYAH

Professeur - UN PEU DE SILENCE S'IL VOUS PLAÎT !!

Nous - ...

Professeur - J'ai un exposer à vous proposer.

Julie - Qui consiste à ?

Professeur - Qui consiste à évoquer un mauvais souvenirs que vous avez pu vivre.

Jeremy - On peut inventer ?

Professeur - En levant les yeux en l'air je viens de dire, un souvenir que vous avez vécu. Donc non, il ne faut pas inventer.

Moi - Quel sorte de mauvais souvenirs ?

Professeur - Une ou des choses tragiques.

Sabri - Et on gagne quoi en faisant ça ?

Professeur - C'est une note coef 2 pour le bac, vous devez être sérieux sur ce travail. Je ne serais pas indulgent avec vous. Vous passerez à l'oral dans deux semaines, vous avez suffisamment le temps. J'ai fini mon cours.

Au même moment, la sonnerie qui annoncer la fin des cours venait de retentir après qu'il est boucler sa phrase, j'vous mentirais si j'vous dirais que j'avais envie de faire cet exposer. J'ai tellement de mauvais souvenir à évoquer que je pense même ne pas faire le poids.

Certes tout le monde sait ce qu'il m'est arriver, mais personne sait exactement la douleur que je cache à l'intérieur de moi même. J'essaye de garder la tête haute en souriant à chaque fois que l'ont me demande si cava, mais en réalité. Je vais mal, très mal...

Le seul être qui me restait, et à qui je pouvais encore me conseiller, c'était Sofiane. Mais où est-il ? Dans un cercueil. J'ai l'impression que je ne serais jamais heureuse une seule fois dans ma vie. Sachant qu'aujourd'hui j'étais de très mauvaise humeur, car ça fait déjà un ans que j'ai perdue ma famille...

En sortant du lycée, j'hésiter fortement à me diriger chez un fleuriste pour ensuite partir au cimetière où ils ont été enterrer. Depuis qu'ils m'ont laisser, je ne suis jamais parti les voir, par honte ? Je ne sais pas, mais par culpabilité ? Oui je pense.

Mais il fallait bien que j'y aille, avant qu'il ne soit trop tard pour moi. Alors j'ai pris mon courage à deux mains, avant de me diriger chez un fleuriste.

                                   [...]

Arriver au cimetière, j'avais peur. Il n'y avait personne, et le ciel était hyper gris. Je redoutais bien la pluie, elle rimait bien avec l'atmosphère en plus. M'breff...en arrivant devant leur tombe qui était tous aligner les uns les autres, une larme c'est échapper de mes yeux, puis un deuxième, puis une troisième puis j'ai commencer à pleurer comme un bébé avant de m'accroupir face à eux.

Duniyah - Coeur sous cellophane Où les histoires vivent. Découvrez maintenant